S. Ait Hamouda
Il arrive que l’on se morfonde pour se morfondre sans raison apparente. Il arrive aussi que l’on berce notre tristesse, notre mélancolie, nos bleus à l’âme sans motif tangible. Et pourtant, tout n’est pas blanc ou noir, tous n’est pas monochrome et tout n’est pas subtilement réglé comme une horloge suisse. L’important n’est que devant nos yeux, clair comme l’eau de roche, l’Algérie n’est pas faite pour la pauvreté, n’est pas un pays d’indigence, n’est pas un pays où l’on meurt de faim. On nous a prédit, le FMI, la Banque mondiale et les institutions financières internationales, le pire destin, mais ils se sont fourvoyés plusieurs fois. Ils ne peuvent, ces machins là prévoir les catastrophes économiques pour notre pays et les ignorer pour d’autres. Que cela soit une vérité ou une feinte, parce que nous ne voulons d’eux, quand bien même nous les considérons en dépit de tout. Que le FMI vienne fourrer son nez dans ce qui regarde notre pays, limiter l’action sociale en faveur de nos écoles, de nos universités, de nos retraités, de nos pauvres, de nos handicapés, de nos veuves, cela nous ne pouvons l’accepter. Réduire les subventions en faveur des associations qui travaillent pour le bien des la population, qu’elles soient sociales, culturelles ou économiques, cela non plus nous ne pouvons le tolérer. Donc que chacun garde ses distances et respecte la souveraineté de chacun et ainsi les vaches seront bien gardées. Que nous puissions faire le bonheur de son peuple sans endettement extérieur, c’est bien et c’est grandement utile pour le pays et sa population. Mais delà à avoir une vision apocalyptique, pour nous effrayer, ça ne marche pas, et ça ne marchera jamais. Il arrive que ces réseaux de soutien au capital se trompent ou font semblant de se tromper, pour tout simplement déstabiliser, mettre en difficulté ou carrément mettre en déroute «le polygone étoilé».
S. A. H.

