Attribués… cinq ans après !

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Finalement, après des années d'attente, les 20 logements de type public locatif (LPL) situés au quartier Cheffar à Guendouz, chef-lieu communal, ont été attribués, ces derniers jours, à leurs bénéficiaires.

Cela fait cinq longues années depuis que ce « petit » parc immobilier a été réceptionné, pour rester en l’état jusqu’en ce début de mois de septembre où il a été attribué. Ces logements étaient restés vacants au motif qu’ils « n’étaient pas raccordés au réseau de l’assainissement », dira-t-on à l’APC. Nonobstant cette distribution, la demande sur le logement notamment social reste toujours importante dans cette commune, avec un ensemble de 500 dossiers de demande encore en instance. Les demandeurs, essentiellement des nouveaux mariés et des mal-logés, estiment que ce quotas de 20 logements, attribués récemment, demeure « très insuffisant » et que la municipalité d’Aït R’Zine « mérite » d’autres quotas plus importants pour répondre, un tant soit peu, à la demande en logements sociaux qui va crescendo. « Sincèrement, les quotas de logements sociaux qui ont été destinés à notre commune restent très insuffisants devant la demande qui ne cesse d’accroître d’année en année, à cause de la croissance démographique. Notre municipalité mérite des quotas plus importants pour atténuer au moins la pression sur ce secteur névralgique », estime un postulant au logement social. Sur un autre registre, il est à noter que même s’il y a eu des réalisations, presque insignifiantes, des parcs immobiliers de type social et locatif, il n’en demeure pas moins que l’habitat rural connait une réussite et un engouement particuliers de la part des habitants des 14 villages que compte la commune. En effet, cette formule est envisagée comme « la panacée » à la crise du logement dans la localité. En tout, la commune d’Aït R’Zine a eu une part importante de quotas dans le cadre de l’aide à l’habitat rural de sa formule Fonal, où il a été attribué près d’un millier d’unités au profit des demandeurs. La disponibilité des terrains privés et familiaux a été une sorte de « catalyseur » pour la réussite de l’habitat rural dans cette localité rustique.

Syphax Y.

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