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Des écoles primaires dans un piteux état

Triste est le constat de certaines écoles primaires sises dans la commune d’Ahnif, située à 40 km à l’est de Bouira. En effet, les établissements scolaires des villages Tikesraï, Ighil N’Ath Ameur et Tameziavt sont dans un piteux état. Tout concorde à dire qu’ils n’ont pas été réhabilités depuis bien longtemps, à en juger l’état de leurs structures qui « respirent » la vétusté et le délabrement. Murs lézardés et décrépis, mobilier vétuste, toilettes surannées, cours non bétonnées…Bref, les conditions idoines pour une bonne scolarisation ne sont vraiment pas réunies dans ces écoles, où l’eau potable manque aussi. « C’est malheureux de constater l’état peu reluisant de l’école du village Tikesraï, qui en plus n’abrite pas beaucoup d’élèves. Les toilettes sont dans un état lamentable, ne permettant pas aux élèves d’y être à l’aise. Les salles de classe sont vétustes et le mobilier, c’est à dire les chaises, les tables, les tableaux et les bureaux des enseignants ne sont pas en meilleur situation non plus », regrette un parent d’élèves habitant cette localité. C’est pratiquement le même constat dans toutes les écoles relevant de cette municipalité qui n’ont malheureusement pas bénéficié de travaux de réhabilitation et de ravalement de façade. Ces établissements scolaires ont besoin « d’un coup de jeune » pour en finir avec leur situation délicate et désolante. Des voix s’élèvent dans ces localités, lesquelles invitent les autorités locales à procéder à la prise en charge de ces lieux de savoir pour le bien être des enfants de la région. Il est utile de préciser que les pouvoirs publics ont débloqués des budgets colossaux ces dernières années pour la réfection des établissements à travers la wilaya. Cette année encore, la direction de l’éducation a lancé de nombreuses opérations de réfection. Dans le cycle primaire, la priorité a été accordée à la rénovation de sanitaires et des toitures des écoles. Mais ces opérations ne semblent pas profiter aux établissements dans les villages d’Ahnif, vu l’état de vétusté dans laquelle elles se trouvent.

Y. S.

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