Les clubs béjaouis menacent de boycotter le championnat

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Lors d’un point de presse organisé par 5 membres du collectif des clubs béjaouis de la 1ère division de volley-ball, composée de 10 clubs (7 pour les dames et 3 pour les garçons), au siège du CSA/MBB, les intervenants ont exposé les problèmes que rencontrent ces clubs.

Ils iront même jusqu’à menacer de boycotter le championnat, si rien n’est fait d’ici le début de la compétition officielle. Le président du NC Béjaïa, Fares Kabli, a expliqué les raisons qui ont amené à la création de ce collectif. «C’est la crise financière que vivent la majorité des clubs béjaouis qui jouent en Nationale 1 qui nous a poussés à créer ce collectif. Le but étant de trouver une solution définitive à ces problèmes que nous subissons depuis des années. Nous avons exposé au DJS notre problème en infrastructures, les blocages administratifs et les subventions qui restent très dérisoires pour des clubs qui évoluent en division 1. Nous avons dénoncé le manque flagrant de critères de distribution des subventions du fonds de wilaya qui octroie 60 millions de centimes pour un club de volley-ball en nationale 1 et 1,2 milliard de centimes pour un club de 3ème division en football. Nous pensons que c’est une injustice. Nous demandons une certaine équité. Le NCB et le MBB sont appelés à prendre part à la coupe arabe prochainement». Le représentant le Seddouk VB dira quant à lui : «Notre club se trouve sans président depuis le mois de juin, on vit dans des conditions très difficiles comparativement aux clubs de la ville de Béjaïa qui sont mieux lotis financièrement et à ce rythme on risque de ne pas démarrer la compétition officielle. À Seddouk, il y a des problèmes infrastructurels et financiers et le fait de s’engager ensemble dans ce collectif prouve que ces problèmes sont communs à tous les clubs». Pour Nordine Malek, président de l’O El Kseur, «en dépit de ma modeste expérience dans la discipline, je puis confirmer que le volley-ball béjaoui est marginalisé. Béjaïa est le pôle de développement par excellence du volley-ball national, alors que les clubs béjaouis souffrent du problème d’infrastructure et n’ont que des subventions dérisoires du fonds de wilaya. Il ne faut pas oublier que nous avons 7 clubs béjaouis sur les 10 qui compose la Nationale 1 dames et 3 autres chez les garçons. Ce n’est pas normal de répondre favorablement et rapidement à une demande d’audience d’un club de football, alors que nous, nous avons demandé au wali de nous recevoir depuis le mois de juillet et à ce jour, on attend toujours. Personnellement, je suis pour le boycott du championnat si aucune solution n’est trouvée pour tous les problèmes énumérés ». Les membres du collectif des clubs béjaouis se disent «déterminés à aller le plus loin possible si nous ns sommes pas reçus par le premier magistrat de la wilaya pour lui exposer la situation chaotique que vit la discipline». «Et si rien n’est fait d’ici là le boycott du championnat sera effectif comme dernier recours», menacent-ils. Pour rappel, le collectif comprend 10 représentants des 10 clubs de la Nationale 1, dont l’effectif total dépasse les 5 000 volleyeurs et volleyeuses. Il s’agit du MB Béjaïa, du NC Béjaïa et de l’OE Kseur chez les seniors garçons, du MB Béjaïa, du NC Béjaïa, du RC Béjaïa, du WA Béjaïa, de l’ASW Béjaïa, du Seddouk VB et du CRR Toudja chez les dames.

Z. H.

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