«Plus de 400 000 placements d’ici fin 2017»

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Le directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANEM), Mohamed Tahar Chaâllal, a fait savoir que son agence prévoit le placement de plus de 400 000 demandeurs d’emploi d’ici la fin de l’année en cours.

«La création de postes de travail est liée au développement économique. Le plan d’action du gouvernement prévoit la création de 400.000 postes d’emploi ainsi que celle de 23.000 micros entreprises par le biais de l’ANSEJ et 10.000 autres par la CNAC », a affirmé, hier, M. Chaâllal lors de son intervention sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. En ce qui concerne les 400.000 placements économiques projetés pour 2017 par ladite agence, les 40.000 autres inscrits au titre de contrats de travail « aidés » (CTA) auxquels devraient s’ajouter les 85.000 en dispositifs aidés, en faveur des diplômés. M. Chaâllal dira : « on n’est pas loin d’avoir réalisé ces objectifs ». Et d’ajouter : « Nous sommes arrivés à placer 257.313 demandeurs d’emploi dans le secteur économique. On va finir l’année avec plus de 400.000 placements sur les 972.152 en attente d’une activité. Donc on va dépasser le seuil fixé par le gouvernement ». Le DG de l’ANEM a tenu à préciser que 65% des créateurs d’entreprises inscrits à l’ANSEJ sont issus de la formation professionnelle et que « deux sur trois demandeurs d’emploi attendent moins de six mois pour être insérés dans une activité rémunérée », a-t-il dit, soulignant que le secteur privé reste le plus grand employeur avec 78% d’offres d’emplois et 77% des placements assurés. Dans ce sillage, il a fait état de 90.000 postes de travail qui ont été perdu, entre 2016 et 2017, dans le secteur du bâtiment et des services. Selon lui, les demandeurs d’emploi s’orientent vers d’autres secteurs à savoir le tourisme, l’agriculture et l’industrie. « Nous allons assister à une transition professionnelle », a-t-il noté. S’agissant du dispositif d’insertion professionnelle des diplômés, dont la rémunération est assurée sur fonds de l’Etat, le même responsable a indiqué que « cette formule est utilisée dans la majorité des pays dans le monde ».

Samira Saïdj

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