Bien que la rentrée scolaire ait eu lieu depuis maintenant une semaine, le service de l’état civil de la mairie d’Aïn El-Hammam ne désemplit pas à longueur de journée.
Les préposées aux guichets, une quinzaine environ, plongée dans leur micro ordinateur ne relèvent la tête que pour demander des précisions aux usagers. « Elles ne s’arrêtent pas de délivrer des papiers de huit heures à quinze heures », dira un agent d’accueil qui veille à distribuer des tickets d’ordre aux nouveaux arrivés. Ce jeudi matin, vers dix heures, les sièges de la salle d’attente sont tous occupés alors que de nombreux citoyens attendaient dans le hall d’entrée. « C’était inextricable, il y a une quinzaine de jours, on accueillait près de trois cents personnes chaque jour. Maintenant la pression a baissé depuis la rentrée », ajoutera-t-il en expliquant qu’avant leur retour : « les vacanciers ont fait provision de toutes les pièces d’état civil dont ils pourraient avoir besoin en cours d’année, en attendant les prochaines vacances » Les fonctionnaires interrogés abondent dans le même sens « nous n’avons eu aucun répit durant ce mois. Actuellement, nous recevons les enfants scolarisés ou leurs parents, qui doivent compléter leurs dossiers ». Il faut reconnaître que le service de l’état civil de la commune d’Ain El Hammam dont dépendent plus de vingt villages, fait face à une demande importante de pièces d’état civil, notamment des extraits de naissance. Les citoyens des communes issues du découpage administratif de 1985 inscrits sur le registre matrice se font également délivrer leurs extraits de naissance à la commune mère. Les responsables devraient d’ores et déjà penser à le désengorger en projetant la construction d’annexes administratives au niveau des grands villages. Ce qui éviterait également le déplacement des malades et des personnes âgées sur plusieurs kilomètres.
A.O.T.

