Les caniveaux à l’abandon

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La localité d’Aït R’Zine, à 85 km au sud-ouest de Béjaïa, est constituée d’un relief à la topographie accidentée. Ce qui induit qu’à la tombée de la pluie les rues se trouvent quasiment inondées à cause des torrents qui dévalent à vive allure des hauteurs constituées de collines abruptes et de précipices profonds. Le système d’évacuation des eaux pluviales et suranné et ne peut aucunement contenir les eaux qui déferlent, ce qui cause des inondations parfois ravageuses. C’est le cas de la RN106 qui passe, entre autres, par Guendouz, chef-lieu communal, où les quelques caniveaux installés sur les abords ne peuvent nullement évacuer les torrents pluviaux en furie ! Ainsi, cette route (RN106) qui relie la RN26 à Allaghane et le chef-lieu de Bordj Bou Arreridj, se trouve à chaque fois submergée par les eaux pluviales. Cependant, ce qui aggrave encore cette situation c’est l’état déliquescent des fossés censés évacuer les eaux des pluies, lesquels sont vétustes et non-entretenus. Oblitérés par-ci et pleins de détritus par-là ces caniveaux ne peuvent pas accomplir leur rôle convenablement. Ils sont envahis par les déchets (emballage de boissons alcoolisées, cartons, boue, caillasse,…) ce qui ne leur laisse aucune « marge » de manœuvre si des ondées venaient à tomber subitement. Ces ouvrages ne sont pas curés régulièrement. Ce n’est malheureusement qu’après la tombée des pluies diluviennes que les services de la voirie communaux interviennent pour évacuer la fange, les cailloux et les détritus en tout genre charrié par les courants pluviaux. «Il est à déplorer le manque d’entretien et de curage des caniveaux longeant la RN106 passant par Guendouz. Les eaux de la pluie inondent de ce fait la chaussée rendant la circulation automobile et piétonnière laborieuse. On n’anticipe jamais sur les événements pour tenter d’atténuer les conséquences fâcheuses comme c’est le cas pour ces ouvrages d’accompagnement des routes», déplore un habitant de ce village.

S. Y.

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