«Il n’y a aucune assemblée générale. Tout a été fait dans les coulisses à la kasma de Boghni», s’insurge M. Ali Hamoudi, élu FLN à l’APC de Aïn Zaouia (2012-2017), qui vient de claquer la porte de son parti. Et de poursuivre son réquisitoire: «La commission chargée de la collecte des dossiers de candidatures pour les élections locales du 23 novembre prochain a été choisie sans la présence des militants. Personne n’a respecté la directive n° 12 émanant du secrétaire général du parti. Et puis, dans le choix des candidatures, les soi-disant membres de cette commission ont privilégié les postulants transfuges d’autres partis alors que la directive est claire, le candidat doit justifier d’au moins trois ans comme militant du parti. Ces dysfonctionnements sont à l’origine de notre retrait du parti parce que nous ne voulons pas cautionner une telle démarche». Pour M. Ali Hamoudi, tout cela est contraire aux principes et aux statuts du FLN. «Après avoir constaté tout cela, nous, mes deux camarades Ali Haddad et Ahcène Belaoud et moi-même, avons retiré nos dossiers auprès du coordinateur de la mouhafada de Draâ El-Mizan et au même temps, nous avons déposé nos démissions», conclut notre interlocuteur. En définitive, la tenue de ces élections pour le renouvellement des assemblées communales et de wilaya ne font pas seulement des contents mais aussi de nombreux mécontents, à telle enseigne que certains changent de parti comme de chemise. Comme dirait l’autre : «Ils sautent du coq à l’âne» sans aucune éthique et sans aucun principe. C’est le cas de plusieurs partis aussi bien du parti au pouvoir que de l’opposition fragilisée par tant de dissensions internes.
A. O.
