Déficit en infrastructures socioculturelles

Partager

Les jeunes de Tadmaït, à 18 km à l’ouest de Tizi-Ouzou, se plaignent du manque d’infrastructures sportives et culturelles. « Il n’y a ni salle de théâtre ni salle de sport. La seule maison de jeunes a été démolie suite aux travaux de rénovation de la voie ferrée. Le projet de construction d’un centre sportif de proximité lancé il y a de cela plus deux ans tarde à être achevé», apprend-on. À titre d’exemple, le centre-ville ne dispose que de deux aires de jeux très délabrées. Le stade communal Ahcene Aïboud, quotidiennement occupé par les activités sportives de la JS Tadmaït ne peut contenir le reste des sportifs de la localité. Il existe deux salles de karaté, l’une n’ayant pas la capacité d’accueillir un grand nombre de jeunes pratiquants des arts martiaux, la seconde, quant à elle, est réservée aux disciplines de full contact et Vo Vietnam. Dépourvue de commodités (douche, vestiaires, sanitaires), cette dernière salle, qui compte une centaine d’inscrits, a la capacité de contenir 12 athlètes au maximum. Le stade de proximité construit au niveau de la cité Akbou, il y a plus de cinq ans de cela, est dans un état de délabrement avancé. Les autorités locales qui ont promis de le réaménager, à maintes fois, n’ont finalement pas tenu leurs promesses, a-t-on appris auprès des résidents de ladite cité. Aussi, la population juvénile interpelle les autorités locales pour mener à terme les projets de lieux de loisirs pour qu’enfin les jeunes puissent en profiter.

Rachid A.

Partager