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Les transporteurs en grève

Les transporteurs de voyageurs d’Illoula Oumalou, dans la daïra de Bouzeguène, sont en grève illimitée depuis le 23 septembre dernier.

L’action de ces transporteurs intervient après que «des démarches visant à trouver des solutions aux revendications que nous avons soulevés, aient été ignorées», précise un chauffeur de taxi. Ce dernier souligne qu’un préavis de grève adressé aux autorités concernée, le 16 septembre dernier, au nom du «collectif des transporteurs de voyageurs d’Illoula Oumalou», n’a pas eu de suite. Selon Hamid Oumoussa, président de l’Union nationale algérienne des chauffeurs de Taxis (UNACT) de la wilaya de Tizi-Ouzou, le mouvement ainsi entamé, durera sous forme de «grève illimitée jusqu’à satisfaction des revendications» comme annoncé dans une déclaration, dont nous détenons une copie. Le premier point, cité par l’avis affiché, concerne la réalisation d’une station de fourgons à Illoula Oumalou et de son aménagement, selon les normes requises. Par ailleurs, l’état déplorable de certains tronçons routiers a conduit les protestataires à revendiquer leur entretien et leur réfection. Il s’agit entre autres du CW9 menant de Boubhir vers Mezeguene. Les grévistes font état des chemins communaux menant à Abourghes, Ait Lahcène et Hidjeb qui, selon eux, nécessitent une attention particulière de la part des responsables. Les protestataires n’omettent pas de s’excuser auprès de leurs usagers : «nous adressons nos excuses à la population des désagréments occasionnés et nous leur présentons nos sincères remerciements pour leur soutien», est-il encore mentionné dans le document. Hélas, les premiers pénalisés par de ce genre de mouvement sont, bien entendu, les usagers des transports en commun qui se retrouvent ainsi coincés dans leurs villages. Si certains se rabattent sur les clandestins dont ils louent discrètement les services, les autres trouvent une excellente occasion de se mettre à la marche. Pour les longs trajets, on attendra le retour à la normal.

A. O. T.

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