Lavalin, la grève et l’agent d’accueil

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Dans l’optique de recueillir davantage d’éléments d’informations sur le mouvement de grève qu’auraient déclenché certains salariés de l’entreprise canadienne, Lavalin, chargée de réaliser les travaux du transfert des eaux de Taksebt vers la capitale, nous avons décidé de nous rendre au siège de l’entreprise sis sur le boulevard Stiti, à Tizi Ouzou. Seulement, voilà, nous avons été très déçus par l’attitude de l’agent préposé à l’accueil, qui nous a purement et simplement refusé l’accès à l’administration. Notre ordre de mission et notre carte nationale ne l’ayant pas “convaincus”, cet agent a insisté pour nous refouler — aux limites du rabrouement — sans prétexte apparent, en répétant, sans cesse, qu’il ne faisait qu’obéir aux directives de ses supérieurs. Alors, si ces directives existent vraiment, c’est que le groupe canadien ne connaît pas grand chose dans la communication. Tant pis pour lui, car notre journal lui aurait ouvert — volontiers — ses colonnes, et si les Canadiens ont des choses à cacher, ce serait une toute autre chose. On espère toutefois que l’agent n’a fait que “son devoir”. Le nôtre, on l’a honoré. Notre seule déception, c’est que nos lecteurs ne sauront pas — momentanément, du moins — ce qui se mijote au sein de Lavalin.

Ahmed B.

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