L’APC honore pour la première fois les handicapés

Partager

A l’occasion de la Journée nationale pour handicapés, l’APC de Draâ El Mizan a tenu à honorer les handicapés de sa localité en leur organisant une petite collation ainsi que la remise de quelques chèques.Cette opportunité a été saisi par Hamid Igrachen, président de l’Association pour l’insertion par le travail des personnes handicapés de la commune qui a remis une plate-forme de revendications à Dahmani, 1er vice-président, en l’absence du maire qui est malade. Parmi les premières doléances des handicapés, nous relevons d’abord le problème de leur local qui n’est pas accessible aux personnes arrivant sur un fauteuil, car il est situé en contrebas avec un escalier trop étroit.En ce qui concerne leur insertion par le travail, le président de ladite association demande à ce que les handicapés ayant des qualifications ou des compétences dans le travail doivent avoir la priorité en ce qui concerne le recrutement au niveau de la commune. M. Ingrachen Hamid n’a de cesse de frapper à toutes les portes pour trouver un local adéquat pour lancer un atelier d’informatique d’autant plus que tout le matériel afférent avec pas moins de 16 micro-ordinateurs et d’autres composants a été réceptionné et attend dans les cartons depuis 9 mois.“Nous demandons l’affectation d’un local qui soit d’abord accessible à tous les handicapés pour lancer cette activité qui ne peut être que bénéfique”, nous déclare notre interlocuteur.Pour leur part, les membres de l’exécutif qui ont pris part à cette cérémonie n’ont pas manqué d’exprimer toute leur entière disponibilité quant à l’aide à apporter à cette frange de la société qui ne veut pas vivre en marge.Par ailleurs, le responsable communal chargé de l’action sociale à demander à tous les handicapés de se rapprocher de son bureau pour connaître, tous leurs droits. En outre, parmi l’assistance, nous avons remarqué la présence d’une enfant âgée de 13 ans, mais qui parait en avoir 5 ou 6, collégienne en première année moyenne à Sanan, où elle réside.“Je souffre tous les jours pour la monter de la maison sur plus de deux kilomètres pour atteindre le chemin communal où elle peut utiliser sont fauteuil roulant”, nous confie sa pauvre mère, veuve et victime du terrorisme qui ne demande qu’à aspirer à un logement pour sa fille pour qu’elle puisse terminer ses études sans tout ce sacrifice et ces peines.

Essaïd N’Aït Kaci

Partager