L’aménagement urbain dans la commune d’Ahnif, à 40 kms de Bouira, demeure l’un des points noirs dressé dans un tableau peu reluisant. Il s’agit, entre autres, de l’aménagement des routes qui enregistre des insuffisances palpables au niveau de plusieurs villages de la municipalité. Ainsi, les routes menant vers les localités comme Tameziavt, Ighil Nath Rayou, Ighzer Oumeziab sont détériorées et délabrées. Les accès internes sont dans un état encore plus « dramatique », car n’étant ni bitumés, ni encore moins bétonnés. Les ruelles au niveau de ces patelins sont en proie à la poussière qui se soulève au gré du vent, et au passage des véhicules, ce qui crée un écran de poussière qui asphyxie particulièrement les riverains, lesquels n’en peuvent plus de toute cette situation délétère. Néanmoins, ce que craignent les habitants par dessus tout, c’est la chute des pluies torrentielles, lesquelles risquent de transformer, comme à l’accoutumée, les ruelles en véritables bourbiers inextricables, où toute circulation, automobile comme piétonnière, risque d’être laborieuse. «On se croirait à l’époque médiévale avec ces accès et venelles non réhabilitées. Dés qu’une goutte de pluie tombe les artères de mon village (Tameziavt, ndlr) se transforment en fange gluante, où il est presque impossible de s’y déplacer. Nous avons tant réclamé mais peine perdue. Espérant que le futur exécutif, qui sera installé après les prochaines communales, prendra en considération nos multiples préoccupations qui sont, en fait, une longue liste… », affirme un habitant de Tameziavt. Les trottoirs, l’éclairage public, le système de drainage des eaux pluviales, le gaz de ville, l’eau potable,…sont, tous, des commodités qui brillent par leur absence dans ces contrées oubliées et enclavées.
Y. S.