Le maire s’explique !

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Durant toutes ces dernières années, le ministère de l’éducation nationale avait tenu à ce que l’ouverture des cantines scolaires de tous les établissements des trois cycles se fasse au premier jour de la rentrée scolaire.

Néanmoins, alors que leur gestion venait à être confiée aux assemblées populaires communales(APC), pour la présente rentrée scolaire 2017-2018, cela n’a pas été le cas à travers toutes les cantines scolaires de la wilaya de Tizi-Ouzou, accusant ainsi un grand retard qui durera jusqu’à ces derniers jours. Aussi, pour la commune de Tizi-Gheniff l’ouverture de ces structures de restauration des élèves est prévue pour le dimanche prochain. «Nous ne pouvons pas prendre la décision de l’ouverture des cantines scolaires tant que nous n’avons pas entre nos mains la décision d’affectation des subventions qui ne nous sont parvenues que le 13 septembre dernier, c’est la première cause de ce retard, ajouté à cela tout le temps qu’a mis l’opération de lancement des soumissions ainsi que l’opération de l’ouverture des plis afin de choisir les fournisseurs ,bien évidemment ,dans le respect de la réglementation que les APC veillent à appliquer », confie le premier magistrat de ladite localité, en l’occurrence M. Saïd Mansour. En outre, il précisera que la commune de Tizi-Gheniff compte17 écoles d’enseignement primaire dont 14 sont dotées d’une cantine scolaire, il reste donc à en réaliser trois autres. «Il n’y a que les écoles de Marako, Meddah et Allel Mohamed qui ne possèdent pas de cantines scolaires. Le projet de ce dernier établissement, traine depuis plus de 6 années, en raison des difficultés rencontrées avec le bureau d’études », termine notre interlocuteur. Par ailleurs, de nombreux parents d’élèves ainsi que des membres du corps enseignant de ce palier n’hésitent pas à faire part de leur incompréhension quand à cette décision de confier la gestion des cantines scolaires par les APC. «Nous ne voyons pas vraiment où cette décision mènera d’autant plus que la plupart des APC n’arrivent pas à s’en sortir avec leurs problèmes et voilà qu’on les charge encore d’une mission pour laquelle, elles ne sont pas préparées», commentent nos interlocuteurs, tout en ajoutant que «cette gestion ne concerne pas une cantine centrale d’une grande ville qui pourrait prendre en charge plusieurs autres, mais dans le cas des communes rurales, cela relève de l’impossible», dira-t-on.

Essaid Mouas

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