Avec cette rentrée sociale est notamment celle ayant trait à la saison scolaire et universitaire, les demandeurs de différents actes administratifs établis par l’état civil sont de plus en plus nombreux à grogner face aux lenteurs administratives qu’ils endurent. En effet, les dossiers à fournir pour les étudiants universitaires et autres élèves de divers paliers relèvent de la croix et la bannière. De longues et interminables files d’attente se forment dès l’ouverture des guichets et les nerfs sont déjà à fleur de peau foncièrement, chez la frange estudiantine qui a la tête près du bonnet. Pourtant, à chaque année et à la même période c’est le même rush qui est enregistré au niveau de la municipalité sans que les dispositions intrinsèques ne soient prises par la mairie qui retombe constamment dans ses anciens errements, renâcle un des jeunes, avant d’ajouter, «cela permettra de démêler le brouillamini ambiant qui règne en son sein et accéder sans encombre aux prestations qu’affichent les guichets à tour de rôle car souvent, des dizaines de personnes font la queue devant un seul guichet le tout dans une ambiance acrimonieuse, laissant transparaitre des algarades et autres bisbilles entre citoyens et préposés même si ces derniers tentent cahin-caha de répondre favorablement a leurs doléances». Néanmoins, ils se plaignent souvent, d’une surcharge de travaille et de manque de moyens humains pour satisfaire toutes les sollicitations. Ne manquant pas par ailleurs de subir de façon erratique les homélies du maire. Au moment, où un réel allant est noté dans la délivrance de tous les documents d’état civil, traités en un temps record, le service fait fi de toutes les directives émises ex cathedra par le ministère de l’intérieur. Il faut se dire que les institutions des prestations de service public sont autant de lieux qui font la part belle aux querelles byzantines qui s’achèvent parfois par la castagne. À qui incombe ce dysfonctionnement dans une chapelle de service public ? Au système de gestion, à l’incompétence et à la défaillance du personnel ou au manque de civisme des citoyens ? Une autre initiative pour rompre avec l’isolement, serait d’ouvrir plusieurs annexes au niveau des quartiers et localités enclavés. Cela, ne ferait qu’atténuer les contrariétés des citoyens d’autant plus que l’APC vient de s’approprier un nouveau service initialement réservé à la daïra, en l’occurrence celui de l’élaboration de la carte national d’identité et le passeport biométrique entrant dans le cadre des reformes de l’administration à même d’éluder plusieurs embûches bureaucratiques une manière également de faciliter la jonction entre l’administration et le citoyen. Un bureau spécial a été affecté à cet effet, ainsi qu’un guichet pour le dépôt des dossiers, le contrôle des pièces administratives réglementaires fournies et leur retrait. En se mettant évidemment au diapason du nouveau paradigme de modernité contenant de nouvelles techniques.
B Mokrani.

