Les partis et le casse-tête des listes

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S. Ait Hamouda

Les partis s’étripent intra muros avec comme pomme discorde les locales et la tête de liste. Chacun veut prendre la chefferie du groupe pour être sûr de l’emporter. Auquel cas il ne faut pas compter sur lui quant aux promesses qu’il fait, ou fera, à tire larigot. Aucune formation n’échappe à ces joutes musclées pré-électorales. Il y en a même ceux risquent de sombrer avec armes et bagages dans les abysses insondables de l’incertitude. Tous les sigles, de notre jeune démocratie, sont concernés, des plus anciens au plus récents. Ces problèmes, pour ainsi dire, organiques ne trouvent de solutions radicales que dans les promesses, non tenues de la direction de chaque parti. Elle a une première fournée, puis une deuxième et enfin la dernière, pour la tête du peloton de futurs éventuels élus. Et chaque fournée prend cette première sélection pour de l’argent comptant, et lorsqu’un second choix intervient l’éliminant de facto ou le réduisant à la deuxième ou troisième place, il est effarouché et monte sur ses chevaux, menaçant, blâmant, son parti qu’il traite de tous les noms. Comme s’il s’est agi d’un élément indispensable. À la bonne heure il existe certes des gens indispensables, compétents, honnêtes mais ceux là on ne les trouve dans aucune liste, d’abord parce qu’ils ne s’intéressent pas à la chose politique, et ensuite ils ne veulent pas être avilis, ou salis ou encore humiliés, qu’ils votent ou s’abstiennent, là s’arrête leur rôle. Cela ne veut pas dire, que les élus sont tous de mauvais jetons, incompétents, malhonnêtes, loin de nous cette idée, il y en a de bien calés et qui méritent hautement leurs places à la tête d’une APC. Mais les critères de choix, ne sont dans le cas de figure, dans la plupart des formations politiques, autres que ceux attendus par les électeurs, ils obéissent à des paramètres extrapolés, étrangers à la norme. Qu’on le veuille ou non la démarche sélective n’obéit qu’à des conditions de subordinations à tout le moins sonnants et trébuchants.

S. A. H.

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