Pour une meilleure introduction de l’anglais dans les écoles

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Dans le cadre de la coopération mise en œuvre entre l’Algérie et les Etats-Unis dans le domaine de l’éducation, un séminaire-atelier de trois jours traitant de la question relative à l’enseignement de la langue anglaise est ouvert depuis hier à l’Institut national de l’enseignement technique et de l’éducation, à Ben Aknoun. Cette rencontre, à laquelle ont pris part des experts américains et algériens, s’est déroulée autour des trois axes principaux, à savoir, l’enseignement de l’anglais en tant que langue étrangère, l’usage de la nouvelle technologie dans le secteur de l’éducation, et puis la possibilité de réaliser un jumelage entre l’institut national de recherche et les universités américaines. Au cours de ces trois jours de séminaire, les représentants du ministère de l’Education vont exprimer à leurs homologues américains les mesures nécessaires dont ils ont besoin pour pallier aux carences notables dans ce domaine. Car même si les réformes enclenchées dans le secteur de l’éducation ont connu une avancée remarquable, il n’en demeure pas moins que beaucoup d’insuffisances sont à résoudre. L’enseignement de la langue anglaise, introduit dès la deuxième année primaire, nécessite un accompagnement susceptible de donner plus d’impulsion à cette matière. Samir Boubekeur, directeur des études juridiques et de coopération, a souligné dans ce contexte qu’il faudrait une refonte globale des programmes pédagogiques. Ces derniers, qualifiés de caduque, doivent s’adapter aux normes universelles. C’est dans cette optique d’ailleurs que le département de M. Benbouzid a sollicité l’aide des experts américains. Ces derniers interviendront dans le cadre de l’expertise, de l’évaluation des programmes psychopédagogiques qui seront enseignés aux élèves et à la formation des formateurs. Les enseignants aussi bien que les inspecteurs auront à bénéficier des «Cours» en anglais. Cette opération est déjà lancée depuis une année dans plusieurs wilayas du pays. Les experts américains seront également appelés à perfectionner les manuels scolaires et à intervenir dans leur confection. L’objectif est d’assurer la qualité de l’enseignement de cette matière. Ainsi, nos enfants parleront le bon anglais. L’usage des nouvelles technologies dans les écoles est également impératif, souligne M.Benbouzid. L’expérience jordanienne considérée comme étant une réussite a été citée, hier, par la même occasion. Concernant le troisième sujet ayant trait au jumelage, les cadres algériens espèrent réaliser ce projet afin de renforcer les recherches et être à jour quant à ce qui se fait dans le monde. Un expert américain, en Algérie depuis une année et demie, a souligné que les enseignants algériens en anglais ont un niveau appréciable. Il leur faut seulement des supports et des facilitations pour mener à bien leur mission, ajoutera-t-il. Et d’enchaîner : « Il faudrait d’abord atténuer la surcharge des classes. Et puis enrichir les bibliothèques des nouveaux livres ». Ce séminaire sera sanctionné par une réunion de synthèses. Les séminaristes pourront par la suite établir le programme définitif qui fera l’objet de la coopération. Et de ce fait, les Américains pourront fixer l’enveloppe financière que leur gouvernement dégagera dans ce cadre de coopération.

Wassila Ould Hamouda

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