L’éclairage public fait défaut à Tagroudja

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Cela fait deux mois que les habitants du village de Tagroudja dans la commune de Smaoun sont dans le noir, puisque l’éclairage public fait défaut et les habitants sont sommés de rentrer tôt pour éviter le noir obscur qui y règne en maître de céans. «Le mépris aux habitants est flagrant. Notre bourgade est réduite à la lumière des étoiles, en sus, les élus locaux font fi de nos doléances», lâche tout de go, un habitant dudit village. Cet indissociable lien entre l’éclairage et le sentiment de sécurité est rompu du fait que l’éclairage y fait défaut. D’ailleurs, ses habitants n’ont pas hésité à faire part de leur inquiétude vis-à-vis de cette situation jugée grave. En effet, à la tombée de la nuit, ce village est recouvert d’une obscurité totale, faute de lampadaires en bon état de marche, ou encore, de leur inexistence pure et simple dans certaines ruelles. «La maintenance d’exploitation relative aux appareillages (lampes…) est souvent négligée», affirme un autre habitant. L’amélioration du cadre de vie des habitants passe inéluctablement par la mise en place de mécanismes capables d’assurer au citoyen une meilleure prise en charge, et par ricochet, apaiser un tant soit peu les aléas de la vie en campagne. Le sentiment d’insécurité est d’autant plus accru chez les habitants des quartiers plongés dans un climat de peur et de crainte, ce qui les contraint d’éviter de sortir la nuit. Les vieilles torches auront de beaux jours devant elles, tant que l’éclairage public se fait attendre. La généralisation de cette illumination dans l’ensemble des patelins est plus que vitale, car le sentiment d’isolement se nourrit à travers le délaissement et la marginalisation.

Bachir Djaider

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