Abdelghani Hamel attendu aujourd’hui

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Sauf changement de programme de dernière minute, le directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général major Abdelghani Hamel, est attendu, aujourd’hui, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Au menu de cette visite qui n’est pas la première du DGSN dans la wilaya, l’inauguration de plusieurs infrastructures d’accompagnement des structures de sûreté, à l’instar des célibatoriums et logements de fonction au profit des fonctionnaires de la police. Il s’agit, entre autres, de trois célibatoriums à inaugurer à la quatrième et sixième sûretés urbaines, ainsi que près du siège de la sûreté de wilaya, dans la ville de Tizi-Ouzou. Un quatrième célibatorium sera, quand à lui, inauguré à Fréha. Dans cette ville, distante de 28 km à l’Est du chef-lieu de wilaya, Abdelghani Hamel procédera également à l’inauguration de quatre logements de fonction au profit des fonctionnaires de police de la sûreté urbaine extramuros de Fréha. Le chef de la police revient donc à la wilaya de Tizi-Ouzou, 19 mois après sa dernière visite durant laquelle plusieurs fonctionnaires des wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira et Boumerdès, qu’ils soient en exercice ou à la retraite, avaient bénéficié des avantages leur ayant permis d’accéder à des logements. Abdelghani Hamel avait indiqué qu’au titre du programme AADL, le ministère de l’Habitat avait accordé 22 400 logements, en plus des 10 600 autres dans le cadre du logement public aidé (LPA). Mais le chef de la police nationale sera assurément attendu par les citoyens sur la question de la couverture sécuritaire dans plusieurs localités de la wilaya qui restent dépourvues de corps de sécurité. À ce jour, le nombre de sièges de sûreté urbaine dans la wilaya de Tizi-Ouzou ne dépasse pas les 24 commissariats sur un ensemble de 67 communes, et 20 sûretés de daïra sur les 21 que compte la wilaya de Tizi-Ouzou. La daïra qui est toujours dépourvue de cette structure de sûreté est celle d’Aït Yenni. Ces statistiques rappellent que la couverture sécuritaire par ce corps de sûreté n’a pas encore atteint les 60% en dépit de ce qui a été annoncé, en 2015, sur l’ouverture d’autres structures de sûreté. La demande des populations est d’autant plus pressante, car plusieurs localités sont dépourvues de corps de sécurité qu’il soit de la police ou de la gendarmerie nationale. Celle-ci est aussi logée au bas des normes moyennes requises en termes de couverture sécuritaire, puisqu’elle n’assure que 41% du territoire de la wilaya.

M. A. Temmar

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