Le village Merdj Ouamane, relevant de la commune d’Amizour, ne devra pas tarder à réceptionner son projet de réalisation d’un groupe scolaire. Selon un membre de l’Exécutif communal d’Amizour, le projet en question est un groupe scolaire en R+1 composé de six locaux pédagogiques. «Les travaux progressent à bon rythme, avec un taux d’avancement de près de 90%», estime notre interlocuteur. Par ailleurs, a-t-on fait savoir, ce groupe scolaire sera doté d’une cantine. «La décision d’affectation des crédits pour la réalisation de la bâtisse, a été notifiée par le premier magistrat de la wilaya, à la faveur de son récent déplacement dans la région, il y a de cela trois semaines», nous ont informés les services de l’APC. Voilà qui devrait arranger les affaires des parents d’élèves, notamment les couples dont les deux conjoints travaillent, et qui peinent à trouver une solution pour le repas de midi de leur progéniture solarisée. «C’est un véritable casse-tête chinois qui nous plonge dans un embarras permanent. Comment faire ? Préparer des sandwichs que les enfants doivent trimballer dans des cartables déjà très chargés, ou les laisser acheter de quoi manger dans la boutique du coin, avec tous les risque encourus ? » S’interroge un parent, qui se dit « soulagé » par la nouvelle de ce projet. Mais au-delà de la ration alimentaire qu’elle assure aux potaches et la sérénité qu’elle apporte à leurs parents, la cantine scolaire revêt une importance autrement plus bénéfique. «L’heure du repas est une belle opportunité pour l’éducation alimentaire de l’enfant, sa socialisation, l’apprentissage de l’hygiène, la discipline et le respect de l’autre… », explique un éducateur d’Amizour. Pour bien des spécialistes, la cantine n’est que le prolongement de l’acte d’enseigner, dont elle ne devrait aucunement être dissociée.
N. Maouche