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Les oléiculteurs gagnés par le stress hydrique

Après les calamiteux incendies et les chaleurs caniculaires ayant marqué la saison estivale et qui ont ravagés plusieurs cultures et plus particulièrement l’oléiculture, l’absence de pluies en ce début d’automne fait craindre le pire aux paysans. Ainsi, même si officiellement la sécheresse n’est pas déclarée, il n’en demeure pas moins que l’inquiétude a gagné tous les agriculteurs. Le stress hydrique est omniprésent et l’on scrute quotidiennement les bulletins météorologiques, quelques fois même les prévisions à long terme. C’est dire que la saison agricole, qui a entamée officiellement dimanche dernier, ne s’annonce pas prometteuse si le firmament continue à être si «dégagé» dans les semaines à venir. Dans la région de Maâtkas, classée en tête dans la production oléicole devant Tizi-Ghenif, Mekla et Ouadhias, les signes de sécheresse commencent bel et bien à apparaitre dans quelques oliveraies bien exposées au soleil. Les oliviers commencent prématurément à changer de couleur face à l’absence de pluies. Il mérite de souligner que les oliviers dans cette circonscription ne sont jamais irrigués. Quelques graines tombent à même le sol, notamment dans les oliveraies sises non loin des champs incendiés durant l’été. Qu’à cela ne tienne, des indicateurs et signes avant coureurs présagent une production qui sera prometteuse. «Elle le sera encore mieux, selon les agriculteurs, si le ciel sera généreux en ce mois d’octobre, du fait que les pluies automnales sont vitales pour cette culture», précisent-ils. Signalons enfin que certaines huileries, parmi la quarantaine existante à Maâtkas, connaissent, ces jours-ci, des travaux d’entretien et de nettoyage en prévision de cette campagne oléicole 2017/2018.

Amayas Idir

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