Pour la fédération du Front des forces socialistes de Béjaïa, la candidature de Hamid Merouani, tête de liste FLN pour la circonscription de Béjaïa, est «non-conforme au code électoral».
Car, argue-t-on, celui-ci serait toujours fonctionnaire de l’APC. «La fédération du Front des forces socialistes de Béjaïa a saisi, en date du 2 octobre, la haute instance indépendante de surveillance des élections, au niveau de sa représentation wilayale, sur plusieurs candidatures aux élections locales en raison de leur non-conformité avec le code électoral. La fédération du FFS, qui a également saisi le wali et la DRAG de Béjaïa, a relevé plusieurs cas de fonctionnaires d’APC qui se sont présentés sur les listes des partis du pouvoir. Chose interdite aux autres partis. Le cas le plus flagrant, dénoncé par la fédération du FFS, est la candidature du président de l’APC de Béjaïa, Abdelhamid Merouani, fonctionnaire de l’APC», écrit le FFS dans une déclaration rendue publique avant-hier. Le FFS, pour étayer ses assertions, indique dans son document qu’ «après vérification au niveau de la Caisse nationale des retraites, il s’est avéré que le maire de Béjaïa n’a toujours pas accédé à la retraite, tel que le stipule le code électoral.» Dans sa déclaration, le FFS interpelle «la DRAG de Béjaïa sur le strict respect de la loi.» Nos tentatives de joindre Hamid Merouani, faut-il le signaler, ont été vaines. L’actuel maire de Béjaïa aurait, selon des sources généralement bien informées, déposé son dossier à la CNR de Béjaïa en 2016. Donc, ajoutent les mêmes sources, «sa candidature est conforme avec le nouveau code électoral». «Le nom de Hamid Merouani ne figure pas dans le fichier des fonctionnaires salariés de la commune depuis qu’il était P/APC de Béjaïa», précisent les mêmes sources. N’empêchent, poursuivent nos sources, Hamid Merouani aurait été prié par les services de la DRAG de Béjaïa à verser d’autres «pièces administratives» à son dossier de candidature.
F.A.B.