Les corps communs exigent leur régularisation

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Les travailleurs des établissements scolaires de la wilaya de Béjaïa, affiliés au syndicat des corps communs et des ouvriers professionnels du secteur de l’éducation nationale (SNCCOPEN), ont observé, hier matin, un rassemblement devant le siège de la direction de l’éducation de la wilaya de Béjaïa. C’est suite à la décision prise par le conseil de la wilaya de Béjaïa que ce syndicat a appelé à une journée de grève et de protestation, pour exiger l’assainissement de la situation des corps communs et ouvriers professionnels, notamment celle des travailleurs contractuels qui sont au nombre de 159. Devant un parterre de grévistes, les animateurs ont pris la parole pour dénoncer le mépris des services de la direction de l’éducation. Le président du bureau de wilaya du SNCCOPEN, Belkacem Houassine, fut le premier à prendre la parole. Il fustigera les services de la direction de l’éducation qu’il accusera de faire dans le retard. Toutefois, il informera l’assistance qu’il se déplacera en compagnie du directeur de l’éducation au siège de la fonction publique pour régler le problème des contractuels, tout en menaçant d’assiéger cette institution s’il s’avère qu’elle serait derrière un quelconque blocage. Dans son discours, il insistera sur le cas des contractuels qui ne sont pas payés depuis le mois de janvier pour leur grande majorité et depuis septembre 2016 pour une autre partie. Dans leur déclaration, les syndicalistes du secteur de l’éducation ont soulevé d’autres points, tels que la non-application des accords conclus avec la direction de l’éducation en avril dernier, les listes d’aptitude et des examens professionnels, la carte administrative, le mouvement annuel pour ce corps au même titre que l’encadrement pédagogique, ainsi que d’autres points divers.

A Gana.

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