L’endroit réservé aux départs et arrivées des voyageurs, situé sur l’axe de la route nationale n°9, ne répond aucunement aux critères d’une «station de bus», et ce pour plusieurs raisons. Cette station de fourgons manque cruellement d’espaces et de voies d’accès à même de permettre les rotations et les arrêts des bus. Pire encore, l’état des lieux laisse à désirer avec des trottoirs défigurés, l’absence de commodités les plus élémentaires qui assureraient de bonnes conditions d’attente aux usagers des transports en commun, se limitant qu’à deux abris-bus. S’y ajoutent les dangers auxquels sont exposés les voyageurs de par la proximité immédiate de cette aire de stationnement avec la RN9 qui longe la ville de Kherrata où les accidents peuvent survenir inopinément, sachant que la voie est traversée de part et d’autre par les voyageurs lors des arrivées et départs. Ceci, sans omettre de souligner d’autres désagréments, à savoir les conditions d’attentes liées aux aléas climatiques lors des grandes chaleurs ou pluies auxquels des centaines de personnes sont exposés quotidiennement pendant plusieurs heures en l’absence de structures destinées à cet effet au niveau de ce site. C’est un problème qui a été déjà soulevé mais qui n’a toujours pas connu de mesures appropriées de la part des parties concernées et qui constitue un point noir qui perdure au centre-ville de Kherrata, ce qui ternit son image, mais aussi reflète une certaine indifférence, alors qu’il suffit de se rendre sur les lieux pour constater les conditions désagréables dans lesquelles les voyageurs se rendant à destinations de Béjaïa, via Bordj-Mira dans la commune de Taskriout, Darguina, Souk-El-Tenine, Aokas et Tichy, ainsi que vers Sétif. Des mesures urgentes s’imposent pour remédier à cette situation en procédant aux travaux d’aménagements du site avec la mise en place de toutes les commodités nécessaires. Le cas échéant étudier les possibilités de réaliser une station service au centre-ville de Kherrata.
S. Zidane