Dix terroristes neutralisés en une semaine

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Toujours sur le qui-vive, les forces spéciales de sécurité, à leur tête l'ANP, ont encore effectué des opérations fructueuses, la semaine dernière, dans différentes zones sensibles du pays.

Mercredi dernier, des brigades de l’Armée nationale populaire ont pu démasquer, puis arrêter au total trois éléments de soutien, dans les wilayas de Chlef et Skikda. Le même jour, une patrouille locale de la Gendarmerie nationale avait, sur la base de renseignements précis, procédé à l’arrestation d’un autre membre de l’ex GSPC, non loin du centre urbain de Batna, apprend-on. L’on s’attend, de toute évidence, à la mise à profit des aveux éventuellement soutirés à ces relais des commanditaires de l’islamisme armé, qui tentent sempiternellement de jouer les durs à cuire. Appréhendant, à juste titre, la résurgence des résidus de l’ex GSPC, les forces combinées de sécurité ne lâchent guère prise dans les anciens fiefs d’anciennes phalanges sanguinaires en Kabylie. En effet, des détachements de l’armée régulière avaient découvert, puis détruit une casemate dans un maquis de Boumerdès. Le communiqué du ministère de la défense, qui a confirmé la précédente information sur les rafles militaires simultanément opérées dans l’Ouarsenis et à l’est du pays, ne précise pas l’endroit exact de cette énième ratissage à Boumerdès. En revanche, il avait fait état, deux jours auparavant, de certains détails d’une opération décisive dans les maquis de Béjaïa, particulièrement du côté d’El Kseur. Il y eut, au début de cette offensive militaire, la destruction de deux bombes artisanales et de deux autres charges pour ceinture explosive, en plus d’un téléphone portable. Des objets qui concourent à dire, qu’un attentat suicide serait sur le point d’être perpétré. Accentuant la manœuvre, au niveau du même massif forestier, les soldats de l’ANP ont anéanti, moins de vingt quatre heures plus tard, pas moins de cinq terroristes. L’engagement s’était soldé, chose aussi importante, par la récupération de cinq pistolets automatiques, de plusieurs chargeurs garnis, d’une quantité de médicaments et de produits pharmaceutiques. Cette importante action ne fut que le prolongement de l’intervention rapide et méthodique ayant permis, à la fin du mois de septembre dernier, de mettre fin à la cavale d’un ancien émir de sériâte de l’ex GSPC, dénommé  » Abou Ibrahim  », alias Halim, ce chef sanguinaire d’une quarantaine d’années, avait pris le maquis, en 2004, dans cette partie de la kabylie… À juste titre, la haute instance de la Défense nationale rend hommage, dans ses communiqués périodiques, à l’esprit d’abnégation et de sacrifice qui anime ses troupes. Constamment aux aguets, celles-ci déjouent les plans machiavéliques de l’organisation islamiste transnationale, dans différentes régions du pays, comme cela a été maintes fois prouvé.

Salim Haddou

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