Une délégation de l’association nationale de la fédération de France présidée par le sénateur Mohand Akli Benyounès s’est rendue, hier, à la daïra de Béni Doula.
Sur place, un hommage a été rendu à une cinquantaine de familles de Moudjahidine décédés qui adhéraient à l’association. Cette activité entre dans le cadre d’un programme de commémoration des «massacres» du 17 octobre 1961, décrétée depuis Journée nationale de l’immigration. La cérémonie s’est déroulée au centre culturel de Béni Douala, en présence du chef de daïra, du P/APC d’Aït Mahmoud, des responsables de la Kasma de Moudjahidine de Béni Douala, de représentants de l’association des fils de Chahid, de membres de la famille révolutionnaire et de simples citoyens. Plusieurs témoignages sont revenus sur les événements du 17 octobre 1961 qui fut un tournant dans l’histoire de la guerre de libération nationale, notamment celui de M. Benyounàs qui était à l’époque le coordinateur de la wilaya 7. À noter que ladite association n’est pas à sa première rencontre. Le 25 août dernier, date anniversaire de la création du deuxième front en France par le FLN, une cérémonie hommage aux Moudjahidines membres de l’association disparus a été organisée au musée du Moudjahid. Des diplômes avaient été remis à leurs familles respectives. Le président de l’association au niveau de la wilaya, Si Mahfoud, a expliqué que la série de rencontres initiées par l’association visent à «rendre hommage à ses adhérents et transmettre cet héritage historique à travers de conférences animées par les derniers témoins historiques de cette époque-là». Une mission que M. Benyounès, Si Mahfoud et d’autres Moudjahidine membres de cette association ont qualifiée de «devoir» et qui «entre dans la continuité du combat» qu’ils mènent au quotidien pour préserver ces «éléments importants de la mémoire collective». Dans la conférence débat animée, hier à Béni Douala, par M. Mohand Akli Benyounès, surnommé Daniel, il fut surtout question de répondre à l’interrogation : Pourquoi le 17 Octobre ? Le conférencier expliquera que la manifestation était une décision politique prise par la fédération FLN de France, dont il était le coordinateur. Il a, en outre, raconté la genèse des événements et l’environnement avant, pendant et après la cette date. À noter que plusieurs autres rencontres sont prévues dans la wilaya de Tizi-Ouzou pour les prochains jours, toujours dans le cadre de la commémoration de la Journée de l’immigration. L’une d’elles est prévue à Azazga le 12 octobre prochain, une autre à Bouzeguène, le 16 du même mois, puis une autre à Azeffoun… Kamela Haddoum.

