L’aménagement urbain fait défaut à Boumnazel

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À l’instar des localités situées dans les zones rurales, le village Boumnazel, relevant de la commune d’Ath Leksar, se débat dans plusieurs problèmes liés surtout à l’aménagement urbain. Le développement dans ces contrées enclavées est un mot vain, car rien n’est encore fait pour sortir ce village, d’à peu près 1500 âmes, de son ornière. Le chemin qui parcourt cette localité se trouve dans un état peu enviable, en raison de la couche bitumeuse qui est usée et en proie à la dégradation. Les automobilistes trouvent beaucoup de peine à emprunter ce chemin jalonné de trous, de crevasses et de sillons qui les mettent dans tous leurs états. Les équipements et ouvrages afférents comme les caniveaux, les ralentisseurs dans les normes et les panneaux de signalisation y brillent par leur absence, compliquant davantage les choses aux usagers. «La route menant à notre village est dans un piteux état et nous en souffrons au quotidien. Nous souhaitons que les responsables locaux inscrivent une opération pour la réhabilitation de ce tronçon et soulager la peine des automobilistes», a confié un villageois. Pour leur part, les trottoirs manquent cruellement dans cette localité, où les accotements servent de bandes pour piétons, mais qui ne sont nullement adaptés pour leur usage. «À la tombée de la pluie, les bas-côtés du chemin desservant notre village se transforment en bourbier gluants, ce qui oblige les passants à se rabattre sur la chaussée au péril de leur vie. Je pense surtout aux élèves qui suivent leur cursus scolaire à l’école du village, lesquels ne sont pas protégés contre les dangers de la circulation», déplore l’un des habitants. Dans le même sillage, les villageois relèvent l’insuffisance, pour ne pas dire l’absence, de l’éclairage public, et ce à plusieurs endroits du village, ce qui crée un sentiment de peur et d’inquiétude la nuit tombant. Durant l’hiver, où les journées sont courtes, le problème se corse davantage avec la boue, les flaques d’eau et l’obscurité ambiante qui compliquent la vie aux habitants, lesquels doivent se munir de torches puissantes pour ne pas s’embourber et « tomber » dans les mares d’eau. Force est de constater que beaucoup de choses manquent dans ce village qui mériterait une prise en charge efficiente de la part des autorités locales.

Y. S.

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