Les logements LPP relancés

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C’est avec une grande joie que les souscripteurs ont appris la relance du projet des quatre-vingts logements publics promotionnels (LPP), à l’arrêt depuis près de deux ans. Tout porte à croire que la nouvelle entreprise en charge de la réalisation du projet tiendra ses engagements. D’ailleurs, la cadence des travaux est déjà perceptible. «Nous pensons que cette entreprise va les (travaux) mener à terme dans les délais contractuels», répondra une source proche de ce projet. Il est à rappeler que dans ce site, sis en contrebas des 60 logements LSP à la sortie de la ville, précisément sur la RN68 vers Tizi-Gheniff, sont retenues 200 unités haut standing. Pour le moment, c’est le seul quota qui a été lancé. Disons que le type de logement est destiné aux postulants dont le salaire dépasse les 100 000 dinars. En somme, pour les fonctionnaires libéraux : commerçants, médecins, dentistes, avocats… En dépit de leur prix dépassant les 10 millions de dinars, ils ont trouvé quand même des acquéreurs. A préciser que, dans cette ville où le foncier ne constitue pas une entrave, pratiquement toutes les formules ont été mises à l’œuvre. A noter que depuis le lancement de la formule LSP, pas moins de 500 logements ont été déjà concrétisés. Aussi, il est attendu le lancement d’au moins une centaine d’autres en face du CEM Frères Harchaoui par l’agence foncière de Boghni. Pour les 1 000 logements sociaux locatifs, inscrits dans le programme du Président de la République, les travaux sont toujours en cours. Les responsables de ce projet ont promis qu’un premier quota sera incessamment attribué. Par ailleurs, mille autres logements de type AADL viennent d’être lancés. Enfin, le programme de logements RHP, dont le nombre s’élève à plus de quatre cents logements, attendent, eux aussi, d’être attribués, d’autant plus que les pré-affectations ont été déjà remises aux bénéficiaires. Cependant, un grand nombre de demandes ne cesse d’atterrir sur les bureaux du maire et du chef de daïra, alors que des milliers de demandes sont à l’étude.

Amar Ouramdane

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