Devant l’émerveillement, l’admiration et les encouragements de leurs aînés et la réussite de leurs actions de volontariat menées par le passé, des jeunes, dénommés «les bénévoles écologiques», se sont attaqués, vendredi dernier, à l’espace vert de Raffour. C’est un espace d’une superficie de 70X70 mètres, qu’ils avaient eux-mêmes créé , en procédant en 2012 à la plantation de plusieurs espèces d’arbres ornementaux, entre platanes, cyprès et pins d’Alep, et ce après avoir posé une clôture sommaire pour le protéger et le délimiter. Ils s’étaient, ensuite, organisés en équipes, pour l’arrosage des plantes, en faisant recours à des citernes tractées, le nettoyage et l’entretien de l’espace qui a pris forme. Cependant, les longues pénuries d’eau de la dernière saison estivale ont failli lui être fatales. Pour contourner cet aléa climatique qu’est la sécheresse, l’idée de réaliser un réservoir d’eau, d’une capacité de 1 200 litres, est née. Aussitôt réfléchie, aussitôt mise en œuvre. C’est ainsi que les jeunes bénévoles ont lancé une opération de collecte de fonds pour l’achat des matériaux de construction nécessaires pour entamer sa construction, vendredi dernier, en présence de plusieurs dizaines de jeunes qui ont travaillé d’arrache-pied, pour mener à terme cet ouvrage dans les meilleurs délais. Le groupe de jeunes fera part de son intention de donner à cet espace un «décor écologique récréatif», en aménageant des espaces de distraction et de loisirs pour enfants et adolescents, mais aussi des bancs pour les personnes âgées. Dans leur programme de bénévolat, nos interlocuteurs prévoient, aussi, la réalisation de l’éclairage public au niveau de cet espace et des allées décorées. Aussi, ils lancent un appel aux bienfaiteurs et aux autorités locales pour une contribution financière, afin de mener à bien ce programme qui leur tient à cœur. Il faut dire que le vent de volontariat souffle sur la région de M’Chedallah depuis ces deux derniers mois. L’implication des villageois, notamment des jeunes qui ne cessent de surprendre par leurs louables et diverses actions d’utilité publique à travers l’ensemble des six communes de la daïra, tend à devenir une habitude. Il, aussi, nécessaire de rappeler que le coup de départ a été donné par des jeunes randonneurs de Raffou, qui ont débuté ces actions par un minutieux nettoyage du sommet de Yemma Khelidja et son flanc sud jusqu’a Tala Rana, avant d’étendre leur action à leurs deux anciens villages Tadert Ledjdid et Ighzer Iwakuren, toujours dans la commune de Saharidj, avant de revenir vers Raffour, leur ville de résidence, et sa périphérie, pour continuer sur leur lancée de nettoyage.
O. S.