Un millier de logements en instance de lancement

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“Si tous les projets de logements pour notre commune étaient retenus, il n’y aurait plus de crise. Nous avons plus de mille logements en instance de lancement”, nous a confié M. Saïd Dahmani, 1er vice-président de l’APC de Draâ El Mizan. Effectivement, renseignements pris, nous avons essayé de cerner ce problème. L’information a été confirmé à plusieurs niveaux. Il nous a été donné d’apprendre que l’OPGI détient le plus grand nombre de projets. En parallèle, d’autres programmes sont inscrits dans le cadre du logement socio-participatif. Pour le moment, a-t-on appris, deux cents vingts logements sont en cours de réalisation par différentes entreprises. “Nous avons transféré plusieurs assiettes pouvant accueillir ces projets sans contrepartie, mais seulement, du côté du promoteur immobilier, le prétexte trouvé est le même : il n’y a pas d’entreprises réalisatrices”, nous a ajouté à ce sujet, notre interlocuteur. Il y a lieu de signaler que contrairement aux municipalités rurales, telles M’kira et Ath Yahia Moussa, la commune de Draâ El Mizan est la plus nantie en matière de foncier si bien qu’on lui accorde une certaine faveur. Dans cette municipalité, ajoutons-le, le relief de la vallée aide beaucoup les entrepreneurs à réaliser les programmes avec moins de tracasseries et de dépenses. D’ailleurs, cette réponse qui consiste au manque d’entreprises ne convainc pas les demandeurs de logements ainsi que les responsables locaux. Le programme le plus attendu et celui des 250 logements, financé par le Fonds d’Abu Dhabi. Pour ce programme, le problème réside dans la résiliation du marché qui aurait été confié à une entreprise chinoise. Pour la population, toutes ces démarches techniques et administratives ne valent rien devant son attente. “Nous attendons que les promoteurs immobiliers passent à l’acte”, nous a signalé un postulant à un logement depuis des années. Pour le moment, il est attendu la réception d’un quota de logements sociaux à la Nouvelle-ville. En tout cas, la situation de l’habitat à Draâ El Mizan est loin d’être reluisante, puisque le problème des squatteurs n’est pas réglé. Ce volet attend le concours de tous pour la prise en charge des demandes en instance et difficile à traiter en raison de leur nombre.

Amar Ouramdane

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