«Nous avons beaucoup travaillé, d’autant plus que les intempéries de 2012, les travaux d’installation du gaz et les conditions climatiques difficiles ont causé des dégâts énormes à notre village. Nous avons sué pendant 18 mois sans cesse et avec nos propres moyens pour décrocher cette consécration du village le plus propre. Le mérite revient à la population de notre village qui s’est mobilisée comme un seul homme».
ALI KACED (2e prix, Talbant)
«Le fruit d’un labeur de longue haleine»
«Ce prix n’est pas le fruit du hasard, c’est le fruit d’un labeur de longue haleine. Nous avons travaillé pendant huit mois pour faire de notre village ce qu’il est maintenant. Nous invitons l’ensemble des villages, à travers tout le territoire national, à œuvrer pour le bien de la nature».
Kamal Tarwiht (2e prix, Ibekarene)
«On ne peut pas aimer la Kabylie sans aimer son propre village»
«Ce concours est une compétition propre, il faut le soutenir et le porter. Chez nous, nous avons réalisé plein de projets pour justement améliorer le quotidien des villageois. On ne peut avancer si on ne connait pas son passé, on ne peut vivre sans identité, sans savoir et sans rendre hommage aux femmes qui participent à toutes les activités. On ne peut prétendre aimer la Kabylie si on n’aime pas déjà son propre village. Que chacun apporte sa brique à l’édifice. Bravo aux organisateurs et aux initiateurs de ce concours».
H. T.