Opération de nettoyage à Draâ El-Mizan…

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Il n’échappe à personne de remarquer qu’aussi bien dans les cités que dans plusieurs placettes ou terrains vagues, l’environnement est entièrement enlaidi par des détritus de tous genres. «Les immondices traînent partout. Il n’y a que dans certains quartiers o&ugrave,; grâce à la volonté des résidents, l’insalubrité est un peu réduite. Sinon, c’est une catastrophe», confie un habitant de la Nouvelle-ville. En effet, dans ce périmètre où sont implantées des centaines de logements sociaux, les décharges sauvages se prolifèrent de jour en jour, bien que l’APC ait placé des bacs à ordures et que la flotte de camions à bennes-tasseuses soit déployée sept jours sur sept. «Le problème est créé même par les passants. Certains consomment de l’alcool et jettent leurs canettes dans la nature. Faites un tour sur le chemin qui mène vers le CEM base 7 ou encore du côté du stade Mohamed Boumghar et vous allez découvrir de vos propres yeux ce qui s’y passe», dit un jeune en compagnie d’un groupe d’amis, en train de ramasser les canettes et autres bouteilles en plastique sur la route qui mène à la cité de l’Indépendance. Juste à proximité du stade communal, il a été constaté pas moins de vingt sacs-poubelle, remplis de canettes vides ramassées en l’espace de deux heures de nettoyage. C’est dire que l’ampleur de cette insalubrité est grandiose. Pratiquement, dans tous les espaces visités, c’est le même décor qui s’offre aux yeux. «Nous avons décidé de nettoyer tous les espaces salis par des inconscients. Mais, il faudrait que les autorités se mettent de la partie notamment en s’organisant avec les services de sécurité, afin de pénaliser les contrevenants », estime un autre volontaire. Et un autre d’enchaîner : «Effectivement, il est temps que des brigades chargées de veiller à la propreté de l’environnement voient le jour afin de réduire ces agissements néfastes et ces comportements irresponsables de certains personnes». «L’école aussi doit jouer son rôle. Aller à l’école ne veut pas dire acquérir seulement un savoir, mais aussi avoir une éducation civique et un comportement de citoyen responsable», constate un autre jeune volontaire. D’aucuns estiment que les États généraux sur l’environnement, initiés en 2013 par l’ex-wali de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazgui, actuel ministre de l’Agriculture, soient reconduits, «afin d’inculquer la culture de la protection de l’environnement au citoyen».

Amar Ouramdane

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