Gala de solidarité au profit du petit Adam de Béjaïa

Partager

Un gala de solidarité au bénéfice du petit Adam de Béjaïa a été organisé par une association franco-algérienne, Imal, à la Maison de la culture Mouloud Mammeri, dans l’après-midi de samedi dernier.

Huit chanteurs et chanteuses ont répondu à l’invitation, en l’occurrence Abdelhafidh Djouamaâ, Massi, Amrou Amir, Arezki Ouali, Riah Laïb, Rachid Hammouche, Groupe Iwal et Djamila Kerdja. Les musiciens sont de l’orchestre de la maison de la culture Mouloud Mammeri dirigé par Rachid Bellik. La salle s’est remplie progressivement. Un des organisateurs nous a confié : «Il y a même eu des citoyens qui ont payé le ticket sans entrer, pour diverses raisons. Un geste pur de solidarité!». On nous expliquera : «Le petit garçon est atteint d’une maladie qui pourrait le rendre aveugle. Il fait des hémorragies de la rétine. Il a déjà subi deux opérations et il doit être contrôlé tous les trois mois en France». Les organisateurs précisent et expliquent leur geste : «Adam a une maladie génétique rare et compliquée qui risque de lui provoquer une cécité. Il a des kystes à la rétine. Ces kystes éclatent. Il a fait deux opérations et doit être suivi et contrôlé en France, faute de médecins spécialistes de la maladie en Algérie. Un dossier médical est en notre possession». Pour en revenir au gala, chaque chanteur a interprété deux chansons. L’ambiance était au rendez-vous et le public aussi. Les applaudissements et les youyous n’ont pas cessé. Le groupe Iwal s’est déplacé de Tkouk (Batna). Il s’est distingué dans un style de chanson contestataire, tel le titre «Boudkala» qui a captivé l’assistance. Il y avait aussi Hocine, un humoriste, qui a fait rire aux larmes le public, avec ses sketchs intitulés «La sardine», «La souris», «Les poux» et «Le service national». Le chanteur Djouamaâ Abdelhafidh de Béjaïa a, pour sa part, interprété deux chansons chaâbies : l’une religieuse en arabe et l’autre en kabyle sur la société, la jeunesse, une chanson sentimentale. La salle vibrait d’applaudissements.

M A Tadjer

Partager