Vers la création de trois sections de formation professionnelle

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Certes, la réponse donnée par la direction du secteur était qu’il n’était pas possible de satisfaire cette demande. Dernièrement, au cours de notre virée dans cette localité, nous nous sommes approchés du président de l’APC. “Pour la formation professionnelle, j’informe les jeunes en attente d’une formation que notre commune verra bientôt le lancement des sections à Tizi N’sebt, à Djemaâ El Kalaâ et à Mizrana Est”, nous a-t-il expliqué. Interrogé sur les moyens à mettre en place, il nous a répondu : “Nous avons l’accord du ministre de la Formation professionnelle. Il nous a promis de doter ces locaux en équipements”. Indubitablement, cette nouvelle va réjouir les stagiaires, lesquels vont jusqu’à Draâ El Mizan pour tout les stages et pour toutes les formation. Si cette information est bien accueillie par la gent masculine, elle le serait encore plus pour les jeunes filles.A Frikat, une région à relief escarpé où la plupart des villages son situés en zone montagneuse, les jeunes filles quittent les bancs de l’école pour diverses raisons : manque de moyens, éloignement des établissements notamment du moyen et du secondaire. Aujourd’hui, nombreuse sont celles qui n’ont aucun niveau d’instruction. Heureusement, elles arrivent à trouver des occupations récupérées, comme, par exemple, celles qui roulent du couscous pour les unités locales. Avec le lancement des sections, elles seront peut-être les premières bénéficiaires, car aujourd’hui la fille doit avoir un métier pour pouvoir aspirer à un avenir tout en devenant autonome. Pour la réussite de cette idée et l’aboutissement de l’initiative, le maire et son équipe comptent déployer tous leurs efforts. “Nous sommes prêts à collaborer de façon active jusqu’à la mise en activité de ces sections. Les locaux existent. Il faudra peut-être les réfectionner”, a conclu un élu. Il y a lieu de dire que le secteur de la formation professionnelle réalise des avancées remarquables dans de nombreuses localités jusque-là enclavées et déshéritées.

Amar Ouramdane

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