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Le réseau d’assainissement d’Aheriadh rénové

Le quartier Aheriadh, situé à la périphérie du chef-lieu communal de Chorfa, a bénéficié, récemment, de la rénovation de son réseau d’assainissement. En effet, les autorités communales ont procédé à l’installation d’un nouveau réseau d’évacuation des eaux usées, sur environ 3 km, dont les travaux ont été livrés dernièrement. Actuellement, il est procédé aux branchements individuels. «Le réseau de l’assainissement de notre quartier a été rénové jusqu’au dernier mètre. Les villageois sont en train de raccorder leurs maisons à ce nouveau réseau. Nous n’utilisons plus l’ancien réseau, vétuste et sujet à plusieurs avaries qui intervenaient de façon intempestive. Avec ce nouveau réseau, les rejets liquides sont évacués sans aucun risque d’obstruction», affirme l’un des habitants. Le chemin qui parcourt ce quartier, qui est en fait une vaste oliveraie où poussent les habitations comme des champignons, a été certes défoncé, mais «ça a été un mal nécessaire», constate un autre habitant, qui a souhaité, néanmoins, que l’APC réhabilite ce tronçon d’environ 3 km, car «si les pluies tombent, il sera creusé et dégradé davantage, d’où la nécessité de le bitumer», ajoute notre interlocuteur. Est-il utile de souligner qu’Aheriadh est une vaste plaine plantée de milliers d’arbres fruitiers, où prédomine particulièrement l’olivier. De vastes étendues de ces arbres multiséculaires font partie du décor qu’offrent les lieux. D’autres arbres, comme les néfliers, les figuiers, les pruniers, les pommiers, les poiriers et bien d’autres, y sont plantés. Néanmoins, il est constaté une urbanisation galopante dans cette plaine verdoyante, où le béton avance de manière effrénée. Effectivement, des villas et de simples maisons poussent comme des champignons, en grignotant de larges surfaces de terres arables d’une excellente qualité. «Il y a longtemps de cela, ce quartier était une vaste oliveraie, où l’on produisait de l’huile d’olive, des maraîchages et des fruits. Cette plaine n’était pas vraiment habitée. Avec le développement local, des terres entières ont été cédées et vendues à des particuliers qui y ont érigés des habitations et des étables. Mais au rythme où vont les choses, il est fort à parier que cette belle plaine sera ensevelie sous le béton», regrette un fermier de la localité.

Y Samir.

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