Un marché de proximité voit le jour

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Un petit marché fort exigu est improvisé en plein centre-ville de Tazmalt. Les prix sont qui y sont affichés sont fort élevés, car il n’y a pas de concurrence entre les maraîchers. Il y en a qui vendent directement dans la benne de leurs véhicules. S’agissant des produits proposés à la vente, il y en a un peu de tout : de la pomme de terre, de la tomate, des piments, des poivrons… Outre les cultures maraîchères, il y a des fruits attirants, dont les prix oscillent entre 150 et 200 DA. «Goûtez et n’achetez pas», lancent des commerçants à l’endroit des clients qui passent en revue le petit marché devenu incontournable, bien qu’un marché hebdomadaire se tient dans le coin les mardis, mercredis et jeudis ! Après avoir goûté les raisins ou les poires, le client annonce sa satisfaction, en demandant au marchand la quantité voulue. Ce dernier procède à la pesée sur une balance électronique, apparemment très sophistiquée. A noter qu’il y a des produits qui proviennent du marché de gros d’Akbou, ce qui explique la cherté des produits au niveau de ce marché. Parfois, on tombe sur des produits du terroir cultivés dans la région de Tazmalt, ce qui n’est pas le cas cette année à cause des effets de la sécheresse et donc du manque de production. A signaler que ce marché s’anime de bon matin et dure presque toute la journée. En effet, on a pu trouver souvent des pêches de qualité qui proviennent d’Ichikar ou d’ikhervène. La pêche a été vendue en moyenne cette année 150 DA et la nectarine, selon la qualité, entre 200 et 250 DA. Pour protéger leurs marchandises, les maraîchers mettent une bâche au-dessus des denrées étalées, pour leur épargner les brûlants effets du soleil. En plus des maraîchers qui vendent les fruits et légumes aux quatre coins de la ville, ce marché, devenu indispensable par la force des choses, apporte un plus à l’offre en matière de fruits et légumes. Il faut relever qu’en ce moment, les citoyens se plaignent des prix exorbitants de la tomate qui ont atteint la cime des 170 DA le kilo. En outre, à déplorer aussi le comportement de certains marchands des fruits et légumes et vendeurs à la sauvette de téléphones portables qui squattent le trottoir en face de la poste, gênant considérablement la circulation piétonne. N. F.

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