Les usagers des transports en commun se plaignent du manque de commodités et d’organisation au niveau de la station de bus d’Aomar-gare, une commune sise à 34 kilomètres à l’Ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira. Ainsi, et selon les voyageurs, ladite station est très mal lotie, car elle manque de tout: bancs, éclairage, abribus et toilettes publiques. Tout au long de la station, il n’y a, en effet, aucun abribus digne de ce nom, ni même un panneau indiquant les arrêts de bus. Ces derniers ne sont reconnaissables que par l’afflux des voyageurs qui s’amassent au même endroit. L’absence d’abribus contraint les usagers de faire face au soleil de plomb qui se sévit en ce mois d’octobre encore, ce qui accroît le risque d’insolation, notamment pour les enfants et les personnes âgées. En outre, lors de notre virée sur les lieux, il a été constaté une grande anarchiques, surtout aux heures de pointe. En effet, les bus qui rallient Lakhdaria (ex-Palestro) et Bouira, transitant par la ville d’Aomar-gare, s’arrêtent n’importe où,; et le plus souvent sur les accotements de la RN5. Ils provoquent, de ce fait, des bouchons pénibles et interminables. Pour leur part, les bus reliant Aomar-Gare et Bouira, via la RN5, se servent d’un espace non aménagé qui longe la RN5 à la place d’un vrai carré de stationnement. Ajouter à cela, certains transporteurs utilisent des tickets coûtant 37 DA, mais demandent aux voyageurs de payer 40DA. «Les bus s’arrêtent n’importe comment et n’importe où,; ce qui augmente le risque d’accidents. Chaque fois que je suis amené à prendre le bus pour Lakhdaria, je redouble de prudence. Les bus s’affolent», confie Adel, un usager régulier des transports en commun. Pour rappel, la station de bus, aménagée sur un terrain en terre battue, engendre des complications pour tous les voyageurs, notamment à cause de la poussière que soulèvent les bus. En hiver, et avec le retour des précipitations, la station serait, à plus forte raison, plongée dans la boue et les voyageurs auraient des difficultés à circuler. Si aucune démarche concrète n’est entamée, cet imbroglio risque de s’éterniser.
Aziz C.