Qu’il pleuve ou pas, les élections auront lieu…

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S. Ait Hamouda

Et revoilà que sa repart, entre tergiversation, magouille et tout le toutim, et je crains sérieusement pour la santé de notre démocratie naissante. Que ne voit-on pas à l’horizon bleu, sans une ride ? Pas le moindre nuage. Et pourtant, on nous promet de la pluie pour cette fin de semaine, alors que rien ne semble appuyer cette éventualité, bien que nous la désirions plus fort que jamais. Le niveau de notre barrage inquiète la populace, pour boire et, aussi, pour manger et arroser les champs, les petits carrés de légumes et nous protéger de la famine. Tiens, la famine ! Qui y pense aujourd’hui ? Certainement personne ! Même pas les candidats aux locales. Eux, ils ont d’autres chats à fouetter. Ils s’occupent de ce dont ils doivent se préoccuper au plus haut point, plus que ces histoires à dormir debout de dèche, de famine, de soif. Qu’il en soit ainsi, les candidats, disais-je donc, s’interrogent sur les promesses à faire pendant la campagne. Les professions de foi doivent être réalistes, justes, abordables. Et si on y émet quelques exagérations, elles seront, de toute façon, gobées par cette populace, naïve et qui croit en tout et rien. Mais il ne faut pas dire n’importe quoi ! Jamais ! De plus, on se doit de trouver le nerf de la guerre, en d’autres termes le fric, le blé, l’argent. Comment faire une campagne sans tune ? C’est tout simplement inimaginable. Vous me voyez entreprendre le marketing électoral sans le sou ? Il faut payer ceux qui collent les affiches, souvent dans des coins interdits, payer ceux qui font semblant de nous soutenir, ceux qui font sincèrement campagne pour nous. Et cela n’a rien à voir avec ces boutades, ces blagues, ces faux-fuyants de famines des fauchés, comme le blé entre juillet et août. Qu’il pleuve ou ne pleuve pas, qu’il neige ou pas, qu’il vente ou pas, ça n’empêche pas les élections d’avoir lieu. Et c’est ça le plus important, n’est-ce pas ?

S. A. H

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