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Les éleveurs dans l’expectative !

Beaucoup d’éleveurs dans la région de la haute Vallée de la Soummam ont renoncé provisoirement au métier d’élevage à cause de la sécheresse, qui a sévit jusqu’à la fin de la semaine, et du manque d’alimentation pour leur cheptel ovin ou bovin. En l’absence de champs verdoyants pour nourrir les bêtes, il reste l’option d’acheter des fourrages et des aliments. Seulement, en faisant leurs comptes, certains ont cessé d’élever des bêtes pour lesquelles il faut sacrifier beaucoup de frais. Si on se base sur le marché hebdomadaire de Tazmalt, on réalise qu’une botte de foins coûte 750 DA, ceci pour l’avoine. Pour la vesce-avoine, en revanche, c’est entre les 800 et 850 DA. Encore plus cher ! Sachant que les ovins et les bovins sont des herbivores, ceux qui les élèvent n’ont le choix que de les alimenter par des fourrages. Or, ces derniers s’avèrent tout bonnement hors de portée. Réflexion faite, certains, «pour ne pas s’aventurer dans un élevage douteux et inconnu», préfèrent vendre leur cheptel, plutôt que de le nourrir pour un coût «élevé», d’autant que la peur de la sécheresse augmente la crainte de faire de grosses pertes. Nassim Fawzi.

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