Hommage à Dihya Louiz

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Le Café littéraire de Béjaïa rend hommage, aujourd’hui, à Dihya Louiz, de son vrai nom Louiza Aouzellag, écrivaine et poétesse disparue à l’âge de 32 ans l’été dernier. De l’avis de beaucoup, elle était femme d’exception. Son talent d’écrivaine et de poétesse lui faisait franchi les frontières linguistiques, puisqu’elle avait une rare aisance à passer du tamazight à l’arabe ou au français, donnant l’impression que ces trois langues faisaient partie d’elle-même, de façon tout à fait naturelle. Femme de conviction, elle s’était engagée dans tous les combats pour la démocratie et la liberté d’expression, ainsi que toutes les formes de libertés. Beaucoup la regretteront encore longtemps. Et le Café littéraire de Béjaïa n’a pas l’intention de l’oublier, puisque la rencontre d’aujourd’hui lui sera dédiée. Un hommage lui sera ainsi rendu en public, au Théâtre Régional de Béjaïa. A partir de 13 heures, il y aura, sans aucun doute, une foule nombreuse qui viendra lui rendre hommage. Au programme de cette rencontre exceptionnelle, la mise à la disposition du public de son roman posthume «Gar igenni d tmurt» qui lui a valu le Prix Mohamed Dib 2016, des témoignages de personnes proches ou qui l’ont connue, communications sur l’intégralité de son œuvre littéraire en tamazight et en arabe, lecture d’extraits de ses textes littéraires (prose/ poésie) et des interprétations musicales ainsi qu’une exposition. Les organisateurs prévoient aussi le dépôt d’une gerbe de fleurs à la place de la liberté d’expression Saïd Mekbel.

N. Si Yani

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