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AGIR lance son nouveau projet ALG 2.0

Dans le cadre du lancement de son nouveau projet intitulé ALG 2.0, l’association AGIR pour l’environnement a organisé, avant-hier, au niveau de la maison des jeunes Mohamed Issiakhem de Bouira, une première rencontre d’information et de présentation de son nouveau projet, au profit des représentants de plusieurs associations de la wilaya de Bouira. Selon la chargée de communication de l’association Agir, ce nouveau programme inscrit en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Bouira, vise plusieurs objectifs notamment la promotion de la participation des jeunes et le renforcement de leur engagement civique et le renforcement des capacités techniques des associations locales. Il y va de même pour l’encouragement de l’implication du mouvement associatif dans le développement local et enfin le renforcement de la collaboration et le partenariat entre les pouvoirs publics et les associations locales en faveur du développement local : «L’objectif du projet est essentiellement d’impliquer les associations dans différents processus de développement local. Les associations doivent s’impliquer davantage dans ces processus. Nous avons, cependant, remarqué que malgré leur dynamisme, les associations de la wilaya de Bouira manquent souvent de capacités techniques et de l’animation. Donc, c’est dans cet objectif que l’association Agir a mis en œuvre un programme de formation qui vise à renforcer les capacités techniques des associations impliquées dans ce programme, aussi dans l’objectif de développer les capacités de ces associations pour une implication plus efficace dans les cours de développement à l’échelle de chaque commune de la wilaya», affirme la chargée de communication de l’association qui précise, en outre, que plusieurs autres journées de formation et une série de conférences se tiendront prochainement dans le cadre de ce nouveau projet : «Nos allons proposer des alternatives et des approches stratégiques pour le développement de notre pays. Nous allons également créer un centre d’information local pour ces associations et nous prévoyons aussi l’organisation d’un séminaire pour l’échange d’expériences et l’accompagnement des initiatives qui seront proposées. La question du renforcement de la collaboration entre les pouvoirs publics et les associations sera aussi abordée lors de ce processus.» Toujours selon notre interlocutrice, la durée de cette formation sera de six mois et une charte pour le mouvement associatif sera également adoptée. À noter, pour rappel, que l’association Agir a reçu, en 2015 à Paris, le prix de la COP21, pour son projet Eco-Djurdjura, pour la protection de l’environnement dans cette réserve naturelle.

O. K.

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