Une passerelle pour le village Amirouche

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Le village Colonel Amirouche (ex-Riquet), situé à 5 km du chef-lieu communal d’Akbou, est traversé par la RN26, dense en circulation. Couper par cette route relève souvent, pour les habitants de cette localité, d’un sérieux péril, tant le trafic routier est intense, avec des automobilistes « zélés » qui n’hésitent pas à appuyer sur le champignon. Ainsi, joindre l’autre rive du village, « fondu » en deux par cet axe routier, n’est pas une tâche aisée, surtout pour les personnes âgées et les enfants qui doivent faire preuve d’une vigilance accrue, pour ne se faire percuter par un véhicule. Dans le même ordre d’idées, il y a ces élèves de l’école primaire Benhamouche Mohand Ouamar qui risquent quotidiennement leur vie, en traversant la RN26 pour rejoindre leur école. À la rentrée et à la sortie des classes, des grappes de potaches traversent ce tronçon, l’air inquiet et désemparé. Ils sont comme « intimidés » par les voitures et autres véhicules de gros tonnage qui passent via cette route, parfois à vive allure. Ils doivent, par conséquent, traverser vite en regardant, en toute panique, à gauche et à droite pour ne pas être touchés par un véhicule. L’existence d’un ralentisseur à proximité de cette école n’a pas, pour autant, jugulé la peur des élèves sur le danger qui plane sur leur vie, en empruntant ce tronçon. «Cela fait des années que nous réclamons une passerelle à proximité de l’école primaire de notre village, en vain ! Nos enfants paniquent à l’idée de traverser la route. Chaque jour, nous nous tenons le ventre de peur que l’un d’eux ne soit écrasé par une voiture. Cependant, je me demande si, quelque part, on n’attend pas qu’il y ait mort d’homme, pour installer à la fin cette passerelle tant demandée?», s’interroge un parent d’élève de cette école.

S. Y.

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