Colloque international sur «la fuite des cerveaux»

Partager

Une dizaine de conférences et une table ronde auxquelles s’ajoutent deux ateliers sont au programme du colloque international qui se tiendra, demain et après-demain, à l’auditorium du campus d’Aboudaou, en hommage au défunt professeur en sociologie, Madoui Mohamed, originaire de Béjaïa. Le professeur, décédé le 26 novembre dernier, avait contribué au lancement du département de sociologie à l’université Abderrahmane Mira, avant d’aller enseigner la sociologie au CNAM de Paris. Cette rencontre scientifique traitera un thème qui tenait à cœur au professeur, à savoir «L’immigration qualifiée et développement des pays d’origine : enjeux et réalités». La migration des compétences n’a en effet pas cessé d’alimenter de longs débats entre les pays d’origine et les pays d’accueil. Cette forme de migration, qualifiée de «fuite des cerveaux», imposerait une compensation pour les pays de départs, mais celle-ci demeure difficile à mettre en œuvre. Néanmoins, d’autres sons de cloche affirment que cette mobilité serait indispensable et entraînerait des gains à long terme à ces pays. Ces débats sont toujours d’actualité. L’émergence de nouvelles figures du migrant plus qualifiées et mieux insérées dans le marché mondial du travail, notamment en Europe et au Canada, ainsi que des nouvelles formes de migrations circulatoires, laissent supposer qu’on est passé du concept de la fuite des cerveaux à celui de mobilité des compétences. Justement, l’ambition de ce colloque est de jeter la lumière sur ces transformations, sur les expériences diasporiques réussies dans le développement local et sur les politiques publiques à mettre en place pour permettre aux compétences installées à l’étranger de contribuer au développement de notre pays. Dans cette perspective, le colloque abordera un certain nombre de questions.

A Gana.

Partager