Au moins une fois par semaine, les habitations de Béni Mansour sont secouées par des explosions des carrières d’agrégats, où des explosifs sont utilisés en quantité. C’est le cas de la mine à mi-chemin entre Boudjellil et Béni Mansour, riveraine du CW42 A, où on produit des gravats. Une autre mine se trouve, aussi, à Tala El Vir, à 5 km environ à l’Est de Béni Mansour. Là aussi, c’est le même topo. On utilise des explosifs dans les gisements de plâtre pour casser les grosses roches. Une troisième carrière est sise entre Tala El Vir et Ath Ouihdene, à 12 km environ à l’est de Beni Mansour. Les riverains, en premier lieu, se plaignent «des effets des déflagrations subies». En outre, les habitants se plaignent «de fissures» au niveau de leurs bâtisses, qu’ils imputent aux carrières, au nombre de cinq, situées à Ath Mansour. «En tout, le village de Béni Mansour se trouve cerné par huit carrières. Il faut vraiment imaginer les nuisances qu’elles engendrent. Les citoyens ne réclament, en fait, que la diminution des quantités d’explosifs utilisés, pour préserver leurs maisons des fissures», insistent les habitants du village.
Nassim Fawzi
