En attendant le projet d’un deuxième réservoir…

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Depuis des années, le village d’Ath Hammad, dans la commune de Saharidj, subit un sévère stress hydrique.

Pourtant, cette région de montagne perchée à 900 mètres d’altitude, recèle d’importantes ressources hydriques. Celles-ci sont à puiser des sources souterraines, dont la plus importante reste celle de Laïnser Averkane (la source noire), située sur les hauteurs de Saharidj et non loin du village d’Ath Hamad. Cette dernière fournit, à elle seule, de l’eau potable à plusieurs communes de la daïra de M’Chedallah. Mais paradoxalement, et malgré les ressources hydriques existantes, les villageois d’Ath Hamad souffrent du manque d’eau. Le réservoir d’eau implanté dans le village, et bâti dans les années 1980, ne suffit plus aujourd’hui à étancher la soif des villageois et à répondre à leurs besoins en matière d’eau courante. Et devant cette situation, la population locale n’a de cesse de réclamer cette denrée vitale en quantité suffisances dans les robinets. De leur côté, les responsables locaux tentent, tant bien que mal, de résoudre le problème en procédant, à chaque fois, à la réparation des pompes à eau. Mais aux yeux des villageois d’Ath Hamad, ces opérations restent insuffisantes, le problème de la pénurie d’eau étant toujours posé. Pour beaucoup de d’habitants, le mieux serait de remplacer ces pompes par d’autres neuves, et de construire un nouveau réservoir plus volumineux. A cet effet, ils suggèrent l’implantation de l’ouvrage sur les hauteurs du village, puisque l’ancien réservoir d’eau n’arrive pas à alimenter tous les foyers et le CEM, sis au-dessus de l’ouvrage. Actuellement, cet établissement du moyen est alimenté par une bâche à eau, mais avec une faible quantité, polluée de surcroît : été par la poussière et en hiver par l’eau des pluies. Les membres de l’association socioculturelle «Tafrara» du village, rencontrés au niveau de la bourgade, ont évoqué ce problème ainsi que «l’insuffisance des ouvrage de stockage de la ressource hydrique». A ce sujet, ils ont informé qu’ils ont envoyé des rapports aux élus locaux, au chef de daïra de M’Chedallah, au wali de Bouira, et au secrétaire général (S.G) de la wilaya, pour leur faire part du problème que vivent les villageois d’Ath Hamad. Selon nos interlocuteurs, des promesses leur ont été donnés sur un projet de réalisation d’un projet d’un réservoir. Toujours d’après les membres de l’association, la commune de Saharidj a programmé de construire de nouveaux châteaux d’eau. Mais, pour le moment, aucun projet n’a été concrétisé. La population, dont le nombre ne cesse d’augmenter au fil des années, est toujours approvisionnée avec la même quantité d’eau potable et desservie avec l’unique château d’eau, réalisé il y a plus de vingt ans. Ceci au moment où les besoins en eau des populations deviennent de plus en plus importants. La population d’Ath Hamad, qui rappelle aux autorités locales leurs promesses, espère la concrétisation du projet du réservoir promis, ainsi qu’une meilleure et rapide prise en charge du problème du manque d’eau «qui complique, chaque jour un peu plus, la vie».

Yugurten Y.

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