Le politique et la sagesse, les deux faces d’une même médaille…

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S. Ait Hamouda

Bien que nous soyons des militants en demi-teinte, il faut reconnaitre au président du MPA des vertus démocratiques certaines. Il ne force jamais le talent, ne force pas le trait, il n’y a pas de violence dans son propos, ni de l’agressivité quand on le polémique. Paisible, mesuré, ayant la réplique juste et assassine dans un ton calme et détaché, Amara Benyounès a répondu, dimanche, aux questions de la journaliste, qui l’interrogeait avec une pondération et une placidité à vous donner à réfléchir. Au sujet de la situation politique, il a expliqué, en somme, ce que la démocratie, dans son entendement universel implique sur les plans idéologiques, alors qu’il reste beaucoup à faire pour arriver à un échange intéressant et utile qui sert, non des intérêts mais les idées, la pluralité, et les différences d’opinions. Il a constaté que soixante-dix partis existants et 51 participants aux élections locales, là il y a loin de la coupe aux lèvres, en ce sens que l’on se situe en porte à faux par rapport à la démocratie, tant galvaudée dans les discours par les uns et les autres. En revanche, lorsque les démarches consensuelles sont bâties sur rien de solide, il leur faut du ciment pour les consolider et être à la mesure de l’attente d’un pays qui n’a pas cessé de faire l’apprentissage du droit à la différence. Cela de plus n’est qu’une lecture peu exhaustive du message qu’Amara a voulu transmettre, en termes directs, à ses concitoyens. Quant à sa rencontre avec le Premier ministre, le président du MPA a souligné la nécessité de ces rendez-vous, pour une communication efficiente sur la réalité du pays dont le projet de loi des finances 2018, la participation du parti aux élections locales, et de choses et d’autres concernant le présent et l’avenir du pays, de son économie et de sa place dans un monde, le moins qu’on puisse dire, houleux. Le MPA, c’est ce que l’on pourra appeler un parti qui a le vent en poupe et il continue à ratisser large auprès des Algériens.

S. A. H.

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