La direction de l’artisanat de Tizi-Ouzou organise un stage d’une semaine au profit des artisans et des entrepreneurs de la wilaya.
Ce stage entre dans le cadre du programme du bureau international du travail. Deux ateliers sont retenus à l’hémicycle Aïssat Rabah pour assurer une formation efficace à la vingtaine de participants. Un des artisans rencontrés sur place a indiqué : «Nous avons grandement besoin de ce genre de formation pour être au diapason de ce qui se fait de part le monde. Ces journées nous permettront sûrement de rentabiliser davantage nos entreprises et de les pérenniser». À signaler que les objectifs escomptés par cette semaine de formation sont nombreux, à savoir donner aux artisans et aux entrepreneurs les notions élémentaires de gestion dans les domaines du marketing, l’approvisionnement, la gestion des stocks, le calcul des coûts, la comptabilité, la planification, la ressource humaine et la productivité. «La formation ne s’arrêtera pas à ces journées, car notre direction assurera un accompagnement continu pour aider les artisans et les entrepreneurs à appliquer dans leurs entreprises ce qu’ils ont acquit durant ces journées de formation», a annoncé le directeur de l’artisanat, Abdelkrim Berki. La finalité de cette formation est surtout la création d’entreprises sur des bases solides et la consolidation des fabriques en activité pour garantir leur pérennité. Le directeur de l’artisanat, questionné à propos du nombre d’artisans et de postes de travail créés à travers la wilaya de Tizi-Ouzou, dira : «Nous comptons aux dernières statistiques de septembre 2017 un total de 12 592 artisans. 31 096 postes d’emploi directes ont été créés». À propos des mécanismes mis en place pour introduire les produits du terroir sur le marché mondial, notre interlocuteur a souligné : «Nous essayons de faire participer nos artisans dans les salons, les foires internationales pour justement faire connaître notre production et notre savoir-faire. Le mois dernier, 14 artisans de Tizi-Ouzou ont participé à la foire internationale de Marseille en France. Ils ont pu vendre toute leur production. Nous avons aussi d’autres activités au niveau national et international, pour justement encourager les artisans à produire plus en qualité et en quantité. Pour entrer dans le marché international, certains produits doivent tenir compte de la modernité et de ce qui se vend au niveau international. La robe kabyle par exemple, grâce à la touche de modernité introduite notamment lors des stages que nous organisons, se vend très bien», conclura Abdelkrim Berki. À signaler que la formation a débuté samedi dernier et se poursuivra jusqu’au vendredi prochain.
Hocine. T.