Zekkoudh, un quartier situé à la périphérie du périmètre urbain du chef-lieu communal d’El Flay, sera prochainement alimenté en énergie électrique. D’après M. Idir Agad, premier magistrat de la commune, l’APC est destinataire d’une décision d’inscription du projet. «Nous avons reçu une subvention de l’ordre de 1,14 milliards, dans le cadre du budget de wilaya, pour prendre en charge la réalisation du projet», fait savoir l’édile communal, précisant qu’une fiche technique relative à ce projet a été déjà élaborée par les services de la municipalité. «Le dossier a été transmis à la SDE, qui se chargera de l’exécution des travaux», a-t-il ajouté. Près de 60 foyers seront ainsi ciblés par cette opération d’extension du réseau d’électricité, nous informe-t-on. La plupart de ces bâtisses non électrifiées, apprend-on, sont des constructions relativement récentes, réalisées dans le cadre du programme de promotion de l’habitat rural, financé par le fonds national du logement (FONAL). Des citoyens résidents au quartier Zekkoudh, et avec lesquels nous nous sommes entretenus, affichent une mine réjouie, même si, déclarent-ils, l’attente a été longue. «Il y a des familles qui ont attendu depuis plusieurs années un hypothétique branchement. Elles ont tapé à toutes les portes et adressé une kyrielles de requêtes aux services concernés. L’inscription de ce projet est, pour elles, l’aboutissement d’une longue période de doute, de patience et de sacrifices», lâche un père de famille. «C’est un rêve qui se mue en réalité, même si nous devons attendre encore pour disposer de cette énergie», renchérit un autre résident de Zekkoudh, pour qui ce projet sonne comme une résurrection annoncée. Pour pallier l’absence de cette énergie indispensable de nos jours, bien des habitants de ce quartier confessent avoir recouru à des branchements de fortune. «C’est une pratique très courante. Chacun bricole sa ligne comme il peut. Le tout, grâce à la solidarité entre voisins, laquelle rend possible cette rétrocession d’énergie», témoigne un citoyen.
N. M.