Dans le cadre de la Journée nationale du don de sang, une quinzaine de poches ont été récoltées, mercredi dernier, auprès des policiers de la sûreté de la daïra d’Aïn El Hammam. Pour cette opération, le camion «clino-mobile» de l’hôpital de la région, affecté à cette mission, avait pris place de bonne heure devant le commissariat. Les éléments de la police, tous grades confondus, se sont présentés alors, à tour de rôle, devant le médecin qui devait les ausculter, avant de donner son aval pour participer à cette opération. Après avoir été examinés donc, les volontaires pénétrèrent dans les deux cabines mitoyennes équipées du matériel adéquat pour ce genre d’opération, où deux infirmières procédèrent au prélèvement du sang. Un liquide vital qui sera stocké au niveau de la banque de l’EPH (Établissement public hospitalier). Les volontaires, faut-il le préciser, se disent conscients de l’acte du don de sang pour sauver des vies : «Personne n’est à l’abri du besoin de transfusion sanguine. Donner de son sang, une partie de soi-même pour sauver une vie, est un acte humain et noble», dit l’un d’eux. Ces derniers temps, peu de gens se présentent spontanément dans les structures de santé pour faire don de leur sang, si bien qu’il n’est pas rare que les banques de sang se retrouvent dans le besoin, particulièrement en groupes rares. Des appels dans ce sens sont souvent relayés à travers les réseaux sociaux. Il faut rappeler que c’est la troisième fois que les policiers d’Aïn El Hammam contribuent à ce genre d’opérations. Lors de la dernière, datant d’environ trois mois, une quinzaine de poches ont été prélevées. Par ailleurs, les éléments de la sûreté de daïra d’Ath Ouacif, ciblés dimanche dernier, on fait don de dix-sept poches de sang.
A. O. T