Des précisions ont été apportées par le Syndicat autonome des travailleurs algériens (SATEF) sur l’information parue dans la presse concernant le dialogue que le ministère de l’Education nationale compte ouvrir avec les syndicats du secteur, selon un communiqué parvenu jeudi à notre rédaction. Le SATEF considère le dialogue comme un moyen et non une fin et « Ne peut refuser le dialogue s’il est sérieux et fructueux, car il constitue le moyen naturel pour le règlement des conflits sérieux », a indiqué son secrétaire général Med Salem Sadali. Il regrette que le ministère de l’Education nationale ait favorisé la voie de la répression durant trois mois pour ensuite revenir à l’option du dialogue « ce qui laisse planer de sérieux doutes quant à la sincérité de cette nouvelle démarche » ajoutera-t-il. La fédération réaffirme sa fidélité au principe arrêté au sein de l’intersyndicale de l’éducation qui stipule que : « Toute négociation à propos de la plate-forme consensuelle doit être menée par une délégation mandatée par l’intersyndicale », et accepte également de travailler avec des partenaires avec lesquels il diverge sur des questions de fond, plaçant l’intérêt des travailleurs au dessus de toute autre considération : « On a constaté que l’UNPEF, demeure toujours fidèle à sa ligne ambivalente et que finalement sa participation à l’intersyndicale de l’éducation n’était, encore une fois, qu’une ruse pour ramasser des adhérents, et ensuite rejoindre son giron naturel », a affirmé le communicant. En dehors de ce désistement de l’UNPEF, le SATEF note avec satisfaction la détermination et la mobilisation au sein et autour de l’intersyndicale de l’éducation et même son élargissement à d’autres secteurs de la fonction publique, où d’autres intersyndicales sont en train de se mettre en place.
Wahiba Ait Youcef